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Formation en santé publique: Des formateurs du Bénin, du Niger et du Tchad outillés en urgences sanitaires et catastrophes

Publié le mercredi 12 septembre 2018  |  L`événement Précis
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Le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Institut régional de santé publique-Comlan Alfred Quenum (IRSP-CAQ) organisent du 10 au 14 septembre au siège de l’institut à Ouidah, une session de formation des formateurs des Equipes d’intervention rapide (EIR) dans le cadre de l’investigation et du contrôle en temps opportun des événements de santé publique. La session réunit une trentaine de participants du Niger, du Tchad et du Bénin.

Contribuer au renforcement des capacités des équipes nationales d’intervention rapide et les outiller de sorte à les déployer le plus rapidement que possible sur les sites en cas d’alerte. C’est l’objectif général de cette formation. Au sein des équipes renforcées et outillées depuis trois jours par des spécialistes venus du siège de l’OMS à Genève ainsi que du Bureau régional Afrique et de la ville de Lyon, figurent des épidémiologistes, des anthropologues et psychologues, des chargés de surveillance et des spécialistes de la communication du risque. A l’ouverture officielle des travaux ce lundi, Dr Jean-Pierre Baptiste, le Représentant résident de l’OMS au Bénin, s’est réjoui de la tenue « de cet important atelier-régional»,à un moment où le monde est « confronté à des flambées épidémiques récurrentes ainsi qu’à d’autres situations d’urgences sanitaires». Pr Edgard-Marie Ouendo, le Directeur de l’IRSP-CAQ a abondé dans le même sens, saluant une session dédiée à « renforcer l’aptitude et les compétences des participants des équipes pluridisciplinaires ainsi que de leurs membres à détecter rapidement, et à riposter efficacement aux événements de santé publique qui présentent ou pourraient présenter un préjudice important pour l’homme ». Pour Pr Ouendo, qui a rappelé les dysfonctionnements qui ont émaillé l’épidémie d’Ebola qui a frappé l’Afrique de l’ouest en 2014-2015, cet atelier, qui adopte « une approche harmonisée de la surveillance des maladies, de la gestion des alertes et de la riposte aux épidémies en Afrique», vient donc à point nommé. Au cours de cette épidémie d’Ebola qui a sévit en Guinée, en Sierra Leone et au Libéria faisant plus de dix mille morts, il avait en effet été noté, un certain nombre de faiblesses dans les dispositifs de veille, d’alerte, d’investigation, de réponse rapide des systèmes d’information en santé, tant au niveau national et international. Dr Baptiste, qui a réitéré au gouvernement béninois le « soutien continu de l’OMS…. dans le processus de préparation, de prévention et de prise en charge de risque liés aux catastrophes et aux urgences sanitaires», s’est dit confiant de voir constituer, au terme de la session, un pool de formateurs aguerris et à même d’assurer dans leurs pays respectifs, des formations en cascade dans le cadre de l’investigation et du contrôle des événements en santé publique.
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