Mise en œuvre de politique nationale : Ban Ki-Moon fait courir Boni Yayi #aCotonou

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Mise en œuvre de politique nationale : Ban Ki-Moon fait courir Boni Yayi

Publié le samedi 19 octobre 2013 | La Presse du Jour

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Premier Forum sur le Développement Rural en Afrique
Jeudi 02 Mai 2013, Cotonou. Le Président Béninois Boni Yayi lance le Forum sur le Développement Rural en Afrique

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Audiences du chef de l’Etat: le président Yayi Boni a reçu plusieurs personnalités poliitiques

- 5/10/2013

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Activités du chef de l`Etat 2013

Le président de la République du Bénin s’inspire bien du secrétaire général de l’Onu pour la « bonne » gestion de son pays. Les deux dernières séances de Boni Yayi au palais de la République en disent long.

Ban Ki-Moon inspire très bien Boni Yayi. Grâce au secrétaire général des Nations Unies, le président de la République du Bénin exige la tenue des élections locales, communales et municipales pour cette année au plus tard. Elles qui devaient être organisées depuis le mois de mars dernier. Mais puisque le Chef de l’Etat béninois a rencontré le secrétaire général de l’Onu qui veut de la tenue « rapide » de ces élections, il faut que cela en soit ainsi. Ne pas organiser les élections à bonne date est contraire aux principes de la démocratie ; et là, les partenaires stratégiques ne le voient pas d’un bon œil, a semblé dire Boni Yayi lors de sa séance de travail sur le processus de correction et d’actualisation de la Lépi en vue de la tenue des élections locales, communales et municipales. Deux jours plus tard, rebelote. Devant des jeunes béninois, Yayi est revenu à nouveau sur Ban Ki-Moon. Il a souligné à l’assistance qu’il entend poursuivre ses efforts en faveur du monde éducatif, notamment par le truchement de la nouvelle initiative de l’Onu dénommée « Education d’abord » qui vise à améliorer l’accès et le maintien des enfants à l’école. En effet, le Chef de l’Etat n’est pas content que le Bénin n’ait pas été retenu par l’initiative « l’école d’abord » lancé par Ban Ki-Moon alors que son gouvernement, depuis 2006, fait de gros efforts à l’endroit de l’éducation. «…Pour cette initiative, un certain nombre de pays avaient été sélectionnés. Le Bénin, mon pays, n’avait pas été cité. Donc, du retour au pays, nous avons cherché à comprendre et je crois que comme toujours, on n’avait pas pris les dispositions pour envoyer les informations sur les initiatives que nous avons prises jusqu’ici…La question de la gratuité des enseignements maternels et de base…Nous faisons partie des pays qui ont pris cette initiative courageuse…Ce qui nous a valu d’ailleurs, quelques jours plus tard, notre éligibilité à ce que nous appelons le Fasttrack et je crois que nous avons reçu de la Banque mondiale et des partenaires que nous avons côtoyés une assistance de l’ordre de 40 millions ; et là, si nous voulons envoyer beaucoup d’enfants à l’école, il faut s’attendre à investir dans les infrastructures scolaires et universitaires… », a souligné Boni Yayi. Comme on le constate, le président de la République est plus que jamais à l’écoute des partenaires stratégiques et plus particulièrement du secrétaire général des Nations Unies. Pourvu que Ban Ki-Moon ne le fasse pas courir à perdre les pédales, en tout cas pas plus précipitamment qu’il n’en a déjà l’habitude.

Jean-Marie Sèdolo

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