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La Presse du Jour N° 1994 du 18/10/2013

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Tensions sociales à la Sucobe de Savè : Naomie Azaria et Martial Souton désamorcent la crise
Publié le lundi 21 octobre 2013   |  La Presse du Jour


Naomie
© Autre presse par DR
Naomie Azaria, ministre du Commerce


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La ministre de l’Industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Naomie Azaria, accompagnée du ministre Martial Souton en charge du travail et du dialogue social, a effectué une descente, le vendredi 18 octobre 2013, dans les locaux de la Société de production du Sucre de Savè. Objectif de cette visite, débloquer la situation de crise aiguë qui prévaut dans la société.
Pour débloquer la situation de crise aiguë à la société de production de sucre de Savè, la ministre de l’industrie, du commerce et des petites et moyennes entreprises (Micpme) Naomie Azaria s’est rendue sur place, accompagnée de son homologue du travail et de la fonction publique Martial Sounton, chargé du dialogue social, du député Okounlola, du maire de Savè Félix Adimi, de l’ambassadeur de Chine au Bénin, de Zakary Ibraïma, conseiller du chef de l’Etat aux questions sociales et de bien d’autres personnalités. En grève depuis quelques semaines, les 300 agents employés de cette société réclament l’application de l’arrêté N°071/MTFP/DC/SGM/DGT/DRP/SP-CNT du 23 février 2011 qui leur accorde des avantages salariaux. Il s’agit, entre autres, de l’application de 10% de revalorisation salariale à tous les travailleurs, du payement des primes de travail de nuit, du payement des salaires sur la base des diplômes et catégories, de l’annulation des défalcations sur salaires opérées par la direction pour fait de grève, de l’inspection des machines et leur mise en conformité avec les normes de sécurité et de la nécessité de la mise en place des mesures prévues dans la convention collective et qui visent un bon fonctionnement de l’usine. Ils ont également exigé le reversement des apprentis travailleurs qui ont été formés à la Sucobe sur la base des diplômes, soit du Bepc pour certains ou du Bac pour d’autres. A l’entame, la ministre Azaria Naomie a rassuré les travailleurs quant à sa détermination à trouver des solutions qui iront dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail et qui, dans le même temps, permettront à l’employeur de trouver ses intérêts. Elle a fait remarquer qu’aucune des deux parties, employeurs et employés, encore moins le gouvernement, ne veut de la fermeture de l’entreprise. Ce qui invite chaque partie à opter pour une solution gagnant-gagnant. Il faut rappeler que la crise, qui était en cours avant l’arrivée de Naomie Azaria, avait poussé le gouvernement à faire la médiation entre les parties en conflit. Cette médiation a été faite sous l’égide du conseiller du chef de l’Etat aux affaires sociales, Zakary Ibrahim. Au cours de la séance, celui-ci a été invité à lire les conclusions auxquelles sont parvenues les parties. La police de la séance était assurée par le ministre Sounton. A la fin de la lecture desdites conclusions, la parole a été donnée à sept (07) représentants des travailleurs qui ont tous désapprouvé certaines parties du rapport. Prenant aussi la parole, le député Okounlola a désapprouvé la non application par l’employeur des conclusions des négociations menées par le passé et qui ont été co-signées par les deux parties. Il a demandé aux travailleurs de patienter jusqu’à ce que d’autres solutions soient trouvées. Ce que les travailleurs ont refusé. Dans leur approche diplomatique, Naomie Azaria et Martial Sounton ont demandé à l’employeur de faire un geste de bonne volonté, sur place. Après des conciliabules devant les travailleurs réunis, l’employeur a finalement cédé sur certaines parties des points de revendication. Ainsi, entre autres, le payement des primes se fera au plus tard avant début novembre 2013 et des défalcations pour diverses raisons seront suspendues. Après ce round de négociations, les travailleurs ont promis tout mettre en œuvre pour éviter que la campagne sucrière démarre dans de bonnes conditions, sous réserve que l’employeur respecte son engagement pris en public et qu’il commence à mettre en œuvre les autres mesures.
Olphyz Koundé

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