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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Déguerpissement des refugiés togolais de leur site d’Agamè : Le Professeur Philippe Noudjènoumè déplore le fait
Publié le lundi 21 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée


Philippe
© La Nation
Philippe Noudjènoumè : le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche.


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"Les réfugiés Togolais ont été expulsés, leur logis ont été détruits par des bulldozers, leurs effets jetés, contraints à quitter le site d'Agamè, à Lokossa, sans moyens de déplacements", a déploré le professeur Philippe Noudjènoumè, au cours d'une conférence de presse qu'il a animée vendredi dernier au Codiam. Etaient présents à cette conférence, quelques victimes et des membres de Ligue de défense des droits de l'homme.

"Ces réfugiés, dans leur fuite du site, ont été accueillis à leur descente à Cotonou au commissariat central puis à la maison du peuple de Cotonou 5. Ces personnes ont pu bénéficier de l'aide de quelques personnes volontaires et des religieux qui leur ont donné à manger et des médicaments ", a ajouté M. Noudjènoumè.

"Les réfugiés ont subi une fois encore à la maison du peuple de Cotonou des attaques d'une bande de personnes mal intentionnées qui les ont frappés à sang. La ligue de défense des droits de l'homme une fois encore a pris la défense de ces réfugiés dans la mesure de ses possibilités. Aujourd'hui, apprend-on, 705 personnes émanant de ce site sont dans la rue sans logement, sans couvert et sans nourriture, alors que ces personnes victimes de violence ne demandent que le respect de leurs droits de réfugiés", a-t-il poursuivi.

Ces ressortissants togolais réfugiés au Bénin se sont installés sur le site d'Agamè après les exactions de 2005 au Togo. Ces réfugiés ont été enregistrés normalement à leur arrivée par des structures compétentes. Certains d'entre eux sont repartis au Togo, mais d'autres sont restés.

Pour régler définitivement le problème de ces réfugiés, l'Etat béninois leur aurait proposé de renter chez eux ou de s'intégrer localement. "Ces personnes n'étant d'accord pour aucune de ces propositions demandent simplement qu'on leur trouve une terre d'asile ou les droits du réfugié sont respectés et traités comme l'exige la convention du droit des réfugiés", a indiqué le professeur Philippe Noudjènoumè.

Jean-Luc DAGAN

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