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Le Confrère de la Matinée N° 33 du 2/10/2013

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Atelier de réflexion sur l’instauration d’un cadre légal et normatif dans le domaine de l’agriculture : Vers une loi d’orientation agricole et de sécurité alimentaire
Publié le lundi 21 octobre 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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Les membres de la plate-forme béninoise pour la sécurité alimentaire ont organisé vendredi dernier au Chant d'oiseau de Cotonou, un atelier pour réfléchir sur l'instauration d'un cadre légal et normatif dans le domaine de l'agriculture. Ce qui permettra de renforcer les acquis des actions volontaristes du gouvernement et d'entériner les objectifs visés par cette plate-forme.

"L'adoption de la loi d'orientation agricole et de sécurité alimentaire permettra d'assurer plus largement aux populations l'accès effectif aux diverses richesses de la nature du sol et de la terre et assurément, elle apportera un plus dans la lutte quotidienne contre l'insécurité alimentaire et la malnutrition au Bénin", a déclaré le directeur adjoint de cabinet du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Elevage, Aboubakar Tao.
"Une loi d'orientation agricole présente plusieurs intérêts et avantages pour le développement d'un pays. Elle constitue le socle de la politique générale de développement agricole du pays. Elle traduit la volonté commune de l'ensemble des partenaires du secteur du développement rural de passer d'une agriculture de subsistance à une agriculture intensive et diversifiée, capable de satisfaire les exigences de la sécurité alimentaire d'une population sans cesse croissante", a-t-il poursuivi.
Le président de la plate-forme béninoise pour la sécurité, Michel Yabi, a expliqué que le droit à l'alimentation continue d'être violé pratiquement dans tous les pays. Des personnes restent sous-alimentées parce qu'elles n'ont pas accès à des ressources productives suffisantes principalement la terre, l'eau, les semences, etc. D'autres ont un revenu suffisant qui leur permettrait d'assurer, ainsi qu'à leur famille, une existence digne et à l'abri de la faim. Elles sont exclues de tout accès aux ressources qui leur permettraient de bien vivre.
M. Yabi a déploré qu'à une exception près aucune plainte ne soit jamais déposée, qu'aucun gouvernement n'ait jamais été attaqué en justice, qu'aucune victime n'obtienne jamais réparation et compensation pour des crimes de la faim.
Pour le président de l'Association nationale des communes du Bénin, Soulé Alagbé, nous devons bannir la persistance de modèles alimentaires orientés seulement vers la consommation et dépourvus de perspectives de plus grande envergure et, au-delà de tout, l'égoïsme qui permet à la spéculation de pénétrer aussi le marché des céréales, mettant la nourriture sur le même plan que toutes les autres marchandises.
Selon la FAO, la sous-alimentation chronique dont sont victimes encore plus de 870 millions de personnes de par le monde est due aux systèmes alimentaires inadaptés et défaillants. Une production soumise aux aléas climatiques, le marché de vivriers peu organisé, une croissance approximative de l'utilisation des produits pour se nourrir des chocs cycliques qui défient sans cesse les efforts qui minent les systèmes alimentaires.
M.B.D

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