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Pour la fin des discriminations, stigmatisations et autres exclusions

Publié le jeudi 18 octobre 2018  |  Matin libre
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La prévalence générale du Vih/Sida au Bénin est de 1,2% contre 7,7% à 15,7% au niveau des populations clés, affirme Mouniratou Idrissou, représentante du Conseil national de lutte contre le Sida, la tuberculose, et le paludisme. A l’occasion de l’atelier de plaidoyer en faveur de ces populations cibles, atelier tenu les 11 et 12 octobre 2018 à Bohicon, elle a fait savoir qu’il «urge» quedes actions en direction desdites populations soient menées. Organisé par le réseau Bénin synergie plus (Besyp), cet atelier, fait de communications, des travaux en plénière et en atelier, des partages de vécus et d’expériences, soutenupar l’Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) appuyée par le royaume des Pays Bas, entend sonner le glas des discriminations, stigmatisations, et autres exclusions que subissent les minorités sexuelles. Ceci, à base de notions de santé, droits sexuels reproductifs en lien avec les spécificités des populations clés. Lesquelles sont outillées pour lutter contre la discrimination, la stigmatisation et les autres violences basées sur le genre. En effet, fait savoir Kamal-Deen Bankolé, directeur exécutif du projet, au Bénin, la stigmatisation et la discrimination notamment envers les personnes vivant avec le Vih et les minorités sexuelles sont des facteurs qui entretiennent la propagation de l’épidémie du Sida. «Nous envisageons une approche de développement inclusive qui tient compte du genre. Nous voulons lutter contre la discrimination et apporter à ces personnes, les mêmes droits…», confie Noëllie Aïdji, représentant l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb). Ses propos sont renchéris par Christine Houssou, élue locale de Porto Novo, représentante des mairies partenaires. «Quel que soit notre orientation sexuelle, nous avons tous droit à la santé, nous avons les mêmes droits et nous sommes égaux…Nous devons militer ensemble pour un environnement qui permet de protéger les minorités sexuelles», soutient-elle. Rappelons que l’atelier de plaidoyer a connu la présence desleaders religieux, des acteurs des médias, et des leaders d’opinion des communes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey, Abomey Calavi, Parakou, Bohicon (mairies partenaires).

MM
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