Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 1997 du 23/10/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Politique

Affaire supposée « tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat » ; Boni Yayi : de revers en revers
Publié le mercredi 23 octobre 2013   |  La Presse du Jour


Conférence
© AFP par GEORGES GOBET
Conférence des Donateurs pour le développement du Mali: l`arrivée du président Yayi Boni à Bruxelles


 Vos outils




Si l’on doit s’en tenir aux informations publiées par l’Agence France Presse (Afp), la demande d’extradition de Patrice Talon formulée par le gouvernement béninois auprès de la justice française ne va pas prospérer. Elle serait déjà à l’eau. Un énième échec se profile du coup à l’horizon pour la présumée victime dans l’affaire «tentative d’empoisonnement du chef de l’Etat» béninois.
A en croire l’Agence France Presse (Afp), le gouvernement béninois ne peut plus rien espérer de sa demande d’extradition de Patrice Talon de la France vers le Bénin. Le parquet général de Paris, selon l’Afp, a déjà donné son avis défavorable à cette demande. Seulement, le dernier mot revient à la Cour d’appel de Paris. La décision de cette Cour est d’ailleurs très attendue ce jour, mercredi 23 octobre 2013, à l’issue de l’audience devant la chambre d’instruction. Pour des proches du dossier et selon certains praticiens du droit, les chances que la Cour d’appel de Paris donne un avis contraire à celui du parquet général sont très minces. Du coup, on file vers un nouveau revers pour la partie plaignante dans cette affaire. Le premier échec constitue les non-lieux prononcés par le juge Angelo Houssou dans cette affaire et dans une autre relative à une supposée «tentative d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat» dans laquelle Johannes Dagnon, un proche de Patrice Talon, est cité et gardé en prison depuis plusieurs mois. Ces non-lieux étaient perçus comme un coup de tonnerre du juge Houssou. Personne ne s’y attendait. Non contente de ces actes, la partie plaignante a saisi la Cour d’appel de Cotonou. Celle-ci, le 1er juillet 2013, a confirmé les non-lieux n°107/13/ et 108/12 à l’égard, d’une part, de Moudjaïdou Soumanou, du Docteur Cissé et de Kora Zoubérath et, d’autre part, de Johannes Dagnon. Ils étaient respectivement poursuivis, pour les uns, des faits d’association de malfaiteurs, tentative d’assassinat et, pour les autres, d’attentat à la sûreté de l’Etat. Ce qui constitue le deuxième revers de Boni Yayi. Le troisième sera sans doute celui que prononcera dans les heures à venir la Cour d’appel de Paris et dont l’Agence France Presse a eu la primeur. Ceci brisera tous les espoirs de Boni Yayi de voir renvoyer au Bénin l’homme d’affaires béninois Patrice Talon et son acolyte Olivier Boko.
Ce mercredi s’annonce noir pour Yayi
A moins d’un miracle, le gouvernement béninois va perdre son procès relatif à la demande d’extradition de Patrice Talon. Alors, Boni Yayi dans ce dossier a gagné quoi ? Rien ! Il a été débouté au pays, puis débouté à l’étranger. Avait-il la possibilité de dénouer autrement ce dossier ? Oui ! Plusieurs de ses proches lui avaient conseillé de procéder autrement. Avant la célébration de la fête de l’indépendance 2013, les Jeunes Turcs lui demandaient d’accorder le pardon à Talon et autres valeureux fils béninois contraints de s’exiler à cause de ce dossier. Dans son message à la Nation, le chef de l’Etat avait la possibilité de clore définitivement ce dossier comme il l’avait fait dans d’autres circonstances. Ce qu’il n’a pas fait. Yayi a voulu aller jusqu’au bout. Aujourd’hui, quel que soit le verdict de Paris, il faut que Boni Yayi comprenne qu’il doit maintenant lâcher du lest. C’est aussi cela savoir gérer un pays.
Affissou Anonrin et Grégoire Amangbégnon

 Commentaires