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Mobilisation des fonds pour le financement du développement: La première cotation des titres « TPBJ 6,50% 2018-2025 » lancée

Publié le vendredi 26 octobre 2018  |  La Nation
Emprunt
© aCotonou.com par DR
Emprunt obligataire sur le marché de l’Uemoa
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La deuxième phase de l’emprunt obligataire du Bénin lancée en avril et clôturée le 22 mai dernier s’est déroulée, ce jeudi 25 octobre, au ministère de l’Economie et des Finances à Cotonou. Il s’agit de la première cotation des titres dénommée « TPBJ 6,50% 2018-2025 » qui a connu la présence du directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) Edoh Kossi Amènounvè.

Les premiers résultats de la première cotation de l’opération «TPBJ 6,50% 2018-2025 » ont affiché un volume d’échange de 100 titres avec un prix unitaire de 10 000 francs Cfa le titre. Soit un montant total échangé d’un million de francs Cfa. C’est le résultat de la deuxième phase de l’emprunt obligataire du Bénin qui a été clôturé le 22 mai dernier.
En effet, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’action du gouvernement et en vue du financement des dépenses d’investissements inscrits au budget général de l’Etat, gestion 2018, le Trésor public a lancé le 23 avril dernier un emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Dénommée « Trésor public du Bénin TPBJ 6,5% 2018-2025 », pour un montant indicatif de 60 milliards de francs Cfa sur le marché financier de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, cette opération a été clôturée le 22 mai dernier. Le montant total des souscriptions recueillies s’élève à soixante-deux milliards cinq cent quatre-vingt-seize millions deux cent quatre-vingt mille (62 596 280 000) francs Cfa.
Après cette première étape de l’opération gérée par la Société de gestion et d’intermédiation du Bénin (Sgi-Bénin) et ses partenaires, la deuxième phase est celle de la première cotation dénommée « TPBJ 6,5% 2018-2025 » qui devrait se dérouler à Abidjan en Côte d’Ivoire. Mais elle a été délocalisée pour se dérouler à Cotonou hier. Autrement dit, ceux qui n’ont pas pu acheter des obligations lors de la première phase peuvent aller sur le marché financier régional pour l’achat des titres.
Après avoir rappelé le contexte dans lequel s’est déroulée la première phase de l’opération, le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Karimou Assouma, a salué la mobilisation des différents acteurs qui ont tout mis en œuvre pour l’atteinte des résultats obtenus. Il les invite à continuer à aider le gouvernement dans la mobilisation de fonds pour la réalisation des projets inscrits dans le programme d’action.
La directrice générale de Sgi-Bénin, Sakinatou Sidi, s’est réjouie des résultats de l’opération qui, dit-elle, a connu un succès de 104,33%. La répartition par pays a montré que le Bénin est en tête avec 58,19%, le Burkina Faso, 3,14%, la Côte d’Ivoire 18,67%, le Sénégal 2% et le Togo, 16,14%. Au-delà des pays de la zone Uemoa, l’opération, selon Sakinatou Sidi, a mobilisé également des investisseurs des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).

La bonne signature du Bénin

Pour sa part, le directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm), Edoh Kossi Amènounvè, a salué l’Etat béninois qui, en moins de deux ans, a réussi deux fois cette opération pour un montant de 234 milliards de francs Cfa après celle de 2011. Ceci témoigne, selon lui, de la bonne signature du Bénin et de l’engouement des investisseurs pour l’emprunt de l’Etat béninois. Il souligne que cette présence régulière montre également la volonté affichée des autorités béninoises de recourir au marché financier régional pour la mobilisation des ressources à long terme pour le financement du développement du pays.
En lançant officiellement cette première cotation au nom du ministre de l’Economie et des Finances, la secrétaire générale adjointe du ministère, Alice Massim Ouali Affo, dira que les besoins de financement peuvent être satisfaits de deux manières dont celle de l’émission d’emprunt obligataire par appel public à l’épargne. Ce type de financement est devenu la forme dominante des couvertures des besoins importants d’investissements tant dans les économies des pays développés que des pays en voie de développement.
Les fonds mobilisés, selon la secrétaire générale adjointe du ministère de l’Economie et des Finances, sont inscrits au budget général de l’Etat gestion 2018 pour le financement partiel de certains projets. Et, au nombre de ces projets, elle cite la construction de la route des pêches, la construction de la route Missinsinto-Zinvié ; la construction de la route Dassa-Savalou ; la lutte contre l’érosion côtière, la construction de la Centrale électrique 120 Mw de Maria-Gléta 2, etc.
Cet emprunt obligataire, promet Alice Massim Ouali Affo, ne sera pas le dernier. Il y en aura d’autres pour la mobilisation des fonds dans le cadre du financement des projets.
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