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La Presse du Jour N° 1997 du 23/10/2013

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Extradition ou non de Patrice Talon : Les Béninois dans l’attente de la décision de la Cour d’appel de Paris
Publié le mercredi 23 octobre 2013   |  La Presse du Jour


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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L’affaire relative à la supposée tentative d’empoisonnement du Président Boni Yayi, qui défraie la chronique depuis le 20 octobre 2012, va refaire surface demain 23 octobre 2013 à Paris. A Cotonou, chacun retient son souffle et attend de voir ce que dira la Cour d’appel de Paris saisie par le gouvernement béninois pour demander l’extradition du principal suspect, l’homme d’affaires béninois Patrice Talon actuellement en France.
Que dira la Cour d’appel de Paris le 23 octobre 2013 au sujet de la demande d’extradition de l’homme d’affaires béninois Patrice Talon et de son bras droit Olivier Bocco pour laquelle elle a été saisie ? Assisterons-nous à un nouveau report de sa décision ? Ce sont là, entre autres, les questions que se posent aujourd’hui les Béninois pressés de connaître la vérité dans l’affaire Talon qui pollue depuis le 20 octobre 2012 leur vie.
Accusé par les autorités béninoises d’avoir participé à une tentative d’assassinat du président Boni Yayi, Patrice Talon, actuellement en exil en France, est en effet sous le coup d’une demande d’extradition. La Cour d’appel de Paris qui a été saisie du dossier a entendu les avocats du présumé instigateur de cette tentative d’empoisonnement le mercredi 17 avril 2013. Sa décision attendue pour le 22 mai a été malheureusement reportée au 18 septembre 2013 pour permettre à l’Etat béninois de compléter certaines informations nécessaires à la manifestation de la vérité.
Dans l’arrêt avant-dire droit qu’elle a rendu le 22 mai 2013, la Cour d’appel de Paris a ordonné un complément d’informations à l’effet de permettre au gouvernement béninois de bien vouloir, entre autres, adresser une copie des dispositions du droit pénal béninois et/ou du code de procédure pénale béninois permettant d’établir que les faits pour lesquels l’extradition de Patrice Talon et de Bocco Olivier est demandée ne sont pas prescrits en droit béninois. Mieux, il a été demandé aussi de préciser, compte tenu des engagements pris par le gouvernement béninois en matière de peine de mort et de peine de travaux forcés, les peines encourues en remplacement par Patrice Talon et son acolyte au titre à la fois de l’association de malfaiteurs et de la supposée tentative d’assassinat qui leur sont reprochés.
Mais malheureusement, le gouvernement béninois n’ayant pas pu fournir à temps ces compléments d’informations, la Cour d’appel de Paris s’est alors vue dans l’obligation de renvoyer le dossier au 23 octobre 2013.
La seule prière que font les Béninois que nous avons écoutés est que cette date du 23 octobre 2013 soit la bonne pour qu’on en finisse avec ce dossier de supposée tentative d’empoisonnement du Président Boni Yayi pour lequel un non-lieu retentissant a été prononcé tant par le Tribunal de première instance de Cotonou que par la Cour d’appel de cette même ville, surtout que le gouvernement a fini par satisfaire aux exigences des juges parisiens.
Affissou Anonrin

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