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Guy Mitokpè, «l’opposition ne doit pas être à Paris mais à Cotonou»

Publié le vendredi 7 decembre 2018  |  banouto.info
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© Autre presse par DR
Le député Guy Mitokpè
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Le député de la minorité parlementaire Guy Mitokpè fustige les coups bas entre opposants.

«Aujourd’hui, l’opposition n’existe pas. Il n’y a aucune opposition qui parle aujourd’hui en république du Bénin. Ce que je dis n’est pas de l’abstrait. C’est des choses réelles.» Le député Guy Mitokpè, membre de la minorité parlementaire à l’Assemblée Nationale est un brin mécontent de l’opposition. Lui-même opposant, le Secrétaire général du partir Restaurer l’Espoir était l’invité de l’émission «Sous l’arbre à palabres» du quotidien béninois l’Evénement Précis. Entre des récriminations contre la gouvernance Talon et le rejet du management du Parlement par le président Adrien Houngbédji, Guy Mitokpè a envoyé quelques flèches à une partie de l’opposition béninoise.
«A part les députés de la minorité parlementaire qui se battent pour que les lois scélérates ne soient pas votées, dites-moi quel opposant y a-t-il ?», a lancé le député suppléant de Candide Azannaï. «Les gens restent à Paris pour donner des ordres à Cotonou (…) Ils restent à Paris pour fragiliser les accords pris à Cotonou», a révélé Guy Mitokpè.

«L’opposition ne doit pas être à Paris mais plutôt à Cotonou, enchaine-t-il. (…) Il y a certains députés qui ont quitté le pays. Je les encourage et je dis que nous ferons cette bataille pour que justice soit faite. Ce n’est pas d’eux que je parle, je leur rends hommage. Dans le même temps, je dis que nous ne sommes pas en train de nous amuser. Nous parlons des affaires du peuple. C’est tellement sérieux que personne ne doit se dire opposant sur les réseaux sociaux. Ils doivent mouiller le maillot. Il faut savoir reconnaitre l’odeur de la sueur. Beaucoup veulent le pouvoir, mais fuient les batailles de l’opposition. C’est quand l’opposition remportera de grandes victoires que justice sera rendue à ceux qu’on a poussés injustement à quitter le pays. Ce n’est pas le moment de faire les querelles de cocher, l’opposition doit s’unir et ceux de Paris doivent nous faciliter la tâche.»
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