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Après la mise en délibéré de la décision de Paris, visite musclée dans la cellule de J. Dagnon à Parakou
Publié le lundi 28 octobre 2013   |  Visages du Benin


Johannes
© Autre presse par DR
Johannes Dagnon


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Ce vendredi 25 octobre 2013 soit exactement 48 heures seulement après la mise en délibéré pour le 04 décembre prochain de la décision sur l’extradition de Talon par la justice française, Johannes Dagnon mis aux arrêts dans le dossier de tentative de coup d’état contre Boni Yayi, a reçu la visite musclée des hommes en uniforme dans sa cellule de la prison de Parakou. C’est ce que renseignent des sources proches du dossier.

L’on apprend également qu’après plusieurs heures de fouilles, les hommes en uniforme sont repartis avec deux copies des deux extraits de non lieu rendus à son profit par le juge Angelo Houssou et par la Cour d’appel de Cotonou. Ils ont aussi emporté un cd qui s’est révélé être un cd de chansons spirituelles. Mais la première et inquiétante conséquence de cette perquisition est que le délai de droit de visite dont jouissait Johannes DAGNON, de nationalité béninoise et française, et qui était jusqu’à ce matin de 45 minutes par jour, est miraculeusement et sans raisons officielles, passé à 10 minutes par jour. Voilà les faits ! Et à y voir de près, ces faits suscitent interrogations et donnent matière à inquiétude.

En effet, pourquoi c’est seulement après que les juges de la cour d’appel de Paris ont mis le dossier en délibéré qu’intervient cette perquisition ? La panique gagne t-elle le camp de l’accusation dès lors que le parquet général de Paris, dans son réquisitoire, s’est montré défavorable à l’extradition vers le Bénin de Patrice Talon et d’Olivier Boko ? A quel autre pire scénario doivent s’attendre maintenant Johannes Dagnon, Pamphile Zoumanou, Soumanou, Zoubé, Cissé lorsqu’on sait qu’ils sont maintenus en détention malgré deux ordonnances de non lieu leur donnant déjà le droit de recouvrer leur liberté ?

Après les faits de ce matin à la prison de Parakou, voilà des questionnements qui méritent réponse. On y reviendra !

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