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Conseil national Extraordinaire: Les Fcbe plaident la cause des exilés et licenciés du régime Talon

Publié le lundi 10 decembre 2018  |  L`événement Précis
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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Réunis en conseil national extraordinaire le samedi 8 décembre dans la ville de Savè, militants et membres du bureau politique du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) ont une fois encore tiré sur la gouvernance du président Talon. A travers différentes déclarations soutenues par son représentant, le Union sociale Libérale (Usl) de Sébastien Ajavon a invité le gouvernement à revoir sa copie en réduisant la souffrance des populations. En effet, le licenciement collectif au port autonome de Cotonou et les citoyens qui ont perdu leur emploi dans différentes sociétés et offices de l’Etat, les exilés politiques et la souffrance quotidienne du peuple béninois ont occupé une bonne partie des discussions lors de ce conseil national extraordinaire. Évaluant l’impact social de tout ceci, les responsables Fcbe ont dénoncé « la misère qui est faite au peuple béninois depuis l’avènement de ce régime alors que le camp au pouvoir se la coule douce ». Ils ont donc invité le gouvernement à réparer cette injustice en réintégrant les différents déflatés des sociétés et offices d’Etat. André Dassoundo, représentant le président d’honneur de l’Usl a délivré un message de soutien à l’endroit des Fcbe, invitant l’opposition à l’union pour sauver le peuple.

Les Lire ci-dessous, les deux déclarations des Fcbe et la déclaration de soutien de l’Usl
MOTION DE SOUTIEN AUX EXILÉS POLITIQUES

Pour leur appartenance politique et pour leurs différentes prises de position par rapport à la gouvernance de notre pays, le Bénin, depuis l’avènement du régime de Patrice Athanase Guillaume TALON, de dignes compatriotes sont contraints à l’exil.



Contraints à vivre loin de leurs familles respectives, ils paient chacun, le lourd tribut de leur appartenance à l’opposition, par des règlements de comptes politiques en instrumentalisant la justice.



Ce jour, samedi 08 décembre 2018, se tient à Savè, le Conseil National Extraordinaire du parti FCBE. A cette occasion, le parti FCBE adresse à Messieurs :

– *Valentin DJENONTIN AGOSSOU*, ancien Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme, Secrétaire Exécutif National du parti FCBE, Député à l’Assemblée Nationale,

– *Komi KOUTCHÉ*, ancien Ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et des Programmes de Dénationalisation, Deuxième Secrétaire Exécutif National Adjoint du parti FCBE,

– *Simplice CODJO DOSSOU*, ancien Ministre de l’intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, Troisième Secrétaire Exécutif National Adjoint du parti FCBE, Député à l’Assemblée Nationale,

– *Sébastien Germain AJAVON* Président d’honneur du parti Union Sociale Libérale (USL), Président du patronat,

– *Léhady Vinangnon SOGLO*, Président de la Renaissance du Bénin, Maire élu de la ville de Cotonou,

– *Léonce HOUNGBADJI*, Président du Parti pour la Libération du Peuple (PLP),

et Madame *Fatouma AMADOU DJIBRIL*, ancien Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche,



la motion de soutien ci-après :



– Considérant la vassalisation dont font l’objet les institutions de la République ;

– Considérant le vote de multiples lois drones adoptées parfois nuitamment par une poignée de députés ;

– Considérant l’instrumentalisation de la justice béninoise par le pouvoir de la rupture pour des règlements de comptes politiques ;

– Considérant l’assujettissement du corps de la magistrature dans son conseil supérieur ;

– Considérant la mal gouvernance actuelle de notre pays par le régime dit de la rupture ;

– Considérant la ferme détermination du pouvoir Talon à transformer notre pays le Bénin, jadis havre de paix, de justice, symbole de la démocratie, en un pays de dictature, très endetté, où la corruption a atteint son point culminant ;

– Considérant la vassalisation de la Cour Constitutionnelle DJOGBÉNOU qui accompagne le gouvernement dans ses velléités destructrices de notre système démocratique en revenant sur des décisions antérieures de la Cour Constitutionnelle ;

– Considérant que sur la base d’un soupçon de publication d’un document administratif sur les réseaux sociaux, un député est persécuté et poussé à l’exil ;



Le parti FCBE apporte son soutien sans faille à ces dignes fils et fille du Bénin, victimes de persécution et/ou de condamnation arbitraire, de la part d’un régime aux abois.



Le parti réaffirme sa solidarité à ces camarades de lutte injustement et illégalement poussés hors de leur patrie.



Le Conseil National du parti FCBE exige le retour, sans condition, de ces exilés politiques, sur la terre de leurs ancêtres et ceci avant la tenue des élections législatives prochaines.



Le Conseil réitère ses félicitations et sa reconnaissance à ces compagnons d’infortune pour les luttes passées et celles à venir. Car, comme l’a dit Victor HUGO dans Les Misérables, *“Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action.”* Sauf qu’ici l’action se fera sentir dans les urnes.



Vive le Parti FCBE

Vive l’opposition, chaque jour, grandissante

Vive le Bénin



CONSEIL NATIONAL FCBE

MOTION DE PROTESTATION CONTRE LE REFUS D’AUTORISER LES MANIFESTATIONS DE L’OPPOSITION SUR LES ESPACES PUBLICS



Le peuple béninois est témoin que depuis l’accession au pouvoir du régime de la rupture, l’opposition n’a plus droit de cité.

Toute demande d’occupation d’espace public pour quelque activité de l’opposition que ce soit, a toujours rencontré un refus catégorique du gouvernement et de ces thuriféraires. Aucune salle ou aire relevant du domaine public n’est plus accessible aux partis ne soutenant pas les actions du Président de la République.



Le Conseil National du parti FCBE dénonce ce état de chose et met en garde les forces de l’ordre qui sont devenues la cheville ouvrière du pouvoir Talon, dans ses élans de brimade des opposants.



Le Bénin appartient à tous ses fils et filles, et tout individu, quel qu’il soit, qui tenterait de piétiner à nouveaux les fondamentaux de notre démocratie en répondra devant le peuple et devant l’histoire.



CONSEIL NATIONAL FCBE

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MESSAGE DU PRÉSIDENT D’HONNEUR, SÉBASTIEN AJAVON, AU CONSEIL NATIONAL DES FCBE. SAMEDI 08 DÉCEMBRE 2018

Monsieur le Secrétaire Exécutif National du Parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent,

Mesdames et Messieurs les membres du Conseil National du Parti FCBE,

Mesdames et Messieurs,

Recevez ici les chaleureuses salutations du Président d’Honneur de l’USL, le Président Sébastien Ajavon ; ainsi que celles du Bureau National de l’USL et de tous les militantes et militants de ce parti frère qui vient vous dire ici combien il tient à l’unité de la famille de l’opposition.

Au terme de votre Conseil National, vous serez, sans doute, la première formation politique de l’opposition à franchir officiellement le pas de la mise en conformité à la Loi N° 2018 – 23 DU 17 SEPTEMBRE 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin. D’autres partis, comme l’USL, suivront. Mais, nous avons tous en commun de penser et de clamer que cette Loi sur la Charte des partis politiques est antidémocratique ; nous avons en commun de penser et de clamer que le code électoral voté pour présider aux prochaines échéances électorales dans notre pays est porteur d’un virus de division de la Nation et susceptible d’engendrer des troubles sociaux majeurs. Nous sommes d’accord pour décrier tous les conflits d’intérêt qui foisonnent sous nos yeux, les libertés confisquées, les choix économiques hasardeux et l’envie compulsive de modifier notre constitution à des fins inavouables. Nous avons une appréciation négative commune de la situation sociopolitique et économique de la gouvernance actuelle du Bénin. Avec plus de force, nous avons décidé d’y mettre fin.

C’est à ce titre que bon nombre d’entre nous prennent des risques quotidiens au péril de leurs libertés et de leurs droits individuels pour que les acquis de démocraties ne soient pas sacrifiés sur l’autel des intérêts personnels de quelques-uns. En ce moment symbolique, je voudrais saluer la bravoure de tous les députés de la minorité parlementaire : nous voudrions saluer ici tout particulièrement la constance de votre Secrétariat Exécutif National, l’honorable Valentin DJENONTIN. Vous êtes quelques autres députés des FCBE, de l’USL, de la RB, de Restaurer l’Espoir à mener ensemble cette lutte à l’Assemblée nationale. Avec vous, les militants des partis politiques dont vous êtes issus, le front pour un Sursaut patriotique, la société civile, portent le fer sur le champ du combat politique pour une démocratie enracinée dans notre pays. A chacune des étapes politiques importantes des 30 derniers mois de notre vie politique, nous avons entendu et vu les populations nombreuses à nos côtés avec un soutien franc et une reconnaissance sans limite.

Nous avons souffert ensemble et continuons de souffrir ensemble. Et le peuple qui souffre davantage que nous a décidé d’oublier ses douleurs et nous promet une consolation méritée pour elle-même et pour nous tous, à une seule condition : l’unité de l’opposition.

Avons-nous le droit de lui refuser cela ?

Ce peuple nous a déjà identifiés, nous tous qui souffrons avec lui, nous tus qui avons en désir de restaurer les libertés confisquées, nous qui avons décidé de ne pas courber l’échine face au pillage orchestré de nos ressources nationales ; nous qui avons choisi de privilégier les actions fortes à mener à l’assemblée nationale pour que l’éducation, la santé et l’alimentation de nos populations soient la priorité de toute action publique pour les 4 années à venir … Le peuple nous a déjà identifiés.

Ce peuple n’attend pas un nom de parti politique. Il n’attend pas un logo. Il n’attend pas un organigramme.

C’est notre conviction à l’USL. Nous prêchons pour une bataille commune lors de ces élections législatives. Notre lutte est commune. Notre victoire doit être commune. Car notre réponse aux attentes impératives des populations doit être commune.

Chers sœurs et frères, membres du Conseil National du Parti Forces Cauris pour un Bénin Emergent, l’Histoire nous tend la main. Nous avons un devoir envers la Nation. Tendons l’oreille et écoutons ensemble les pleurs des Béninoises et Béninois.

Nous vous souhaitons de fructueux travaux du Conseil National. Donnons-nous rendez-vous pour étonner le Bénin.

Vive l’opposition béninoise unie

Vive les FCBE

Vive l’USL

Vive le Bénin.

Je vous remercie.
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