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Le Matinal N° 4214 du 25/10/2013

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Houndégnon au sujet des affaires dites de Coup d’Etat et d’empoisonnement : « Je ne suis engagé pour personne »
Publié le lundi 28 octobre 2013   |  Le Matinal


Louis
© Autre presse par DR
Louis Philippe Houndégnon
Commissaire central de la ville de Cotonou.


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Le Directeur général de la Police nationale Louis Philippe Houndégnon était l’invité de l’émission Zone franche de Canal3 hier dimanche 27 octobre 2013. Au cours des échanges, il a fait la lumière sur la partition de la Police nationale dans les affaires dites tentatives de coup d’Etat et d’empoisonnement. Plusieurs autres sujets ont été abordés...

Beaucoup l’ont trouvé trop royaliste, trop engagé dans la conduite des différentes affaires supposées tentatives d’empoisonnement et de coup d’Etat. Mais sur le plateau de l’émission Zone franche, Louis Philippe Houndégnon trouve que c’est une mauvaise lecture. Pour lui, la Police nationale est pour tous les Béninois et a le droit de s’investir de la même manière lorsque les indices d’une atteinte à la vie de l‘un d’eux sont établis. Les différentes implications de la Police ainsi que la médiatisation de certaines substances dans l’affaire dite d’empoisonnement et de coup d’Etat ne sont nullement, selon lui, un engagement pour une cause, mais une détermination de l’Officier de police judicaire qu’il est à œuvrer pour la manifestation de la vérité. « Lorsque nous avions appris en 2011, 2012 qu’il y a un braquage qui voulait s’opérer sur un de nos compatriotes à Agla, est-ce que nous avions pris la peine de savoir si celui-ci était un Président ou une autorité quelconque avant de nous sacrifier pour le sauver ? La Police nationale a pour mission régalienne d’assurer la sécurité de tout béninois sans distinction. Ce n’est pas un engagement pour quelqu’un. Ce qui s’est passé dans ces différentes affaires, si on me demandait de reprendre, je le ferai de la même manière », a-t-il fait savoir. Au nombre des accusations, beaucoup trouvent que le Commissaire Houndégnon d’antan avait perdu la face lorsqu’il a affirmé devant les caméras que les produits retrouvés sont radioactifs alors que les conclusions du Fbi postérieures aux enquêtes ont retenu qu’ils ne l’étaient pas. A cette préoccupation, Louis Philippe Houndégnon a affirmé que les projections de l’Officier de police judiciaire ne sont pas parole d’évangile. Il a ajouté que le Fbi ne s’est pas pour autant écarté de ses observations car, il a reconnu le caractère mortifère des substances. « La première projection de la Police peut être fausse ou bonne. L’enquête de l’Opj n’est pas incisive et c’est pourquoi on réquisitionne toujours des experts qui confirment. Le Fbi n’a pas eu de contact avec la Commissariat central en son temps mais a confirmé le caractère mortifère des produits. Ce qui veut dire que quelque part on se rejoint », affirme-t-il.

« Il ne revient pas à Yayi…. »

Le Dgpn Louis Philippe Houndégnon a affirmé hier qu’il a la conscience tranquille dans cette affaire et que s’il lui était demandé de reprendre le même exercice, il le ferait de la même façon. Les raisons selon lui sont mues par le caractère patriotique de la mission du policier qu’est la protection de la vie et de l’intégrité de tous les citoyens sans distinction. « Si demain, on a les informations qu’on veut assassiner un journaliste, nous allons nous sacrifier pour sauver ce journaliste, c’est notre mission. Si on est prêt à le faire pour n’importe quel Béninois, on le ferait également pour le Chef de l’Etat et c’est ce qu’on a fait dans le cadre des affaires dites d’empoisonnement et de coup d‘Etat », a-t-il déclaré. Le Contrôleur général de Police, Louis Philippe Houndégnon a affirmé que le Chef de l’Etat ne lui a jamais donné un ordre contraire à la Constitution et qu’il ne lui revient pas d’apprécier les réflexes de la Police. « A ce jour, Yayi ne m’a jamais donné un ordre contraire à la Constitution. Il ne revient pas à Yayi d’apprécier les réflexes de la Police », a-t-il fait savoir.

« Le juge Houssou n’a jamais été arrêté »

A en croire Louis Philippe Houndégnon, ce qui s’est passé avec le Juge Angelo Houssou n’avait rien d’illégal. Il ne s’agissait pas selon lui d’une arrestation mais d’un refus d’autorisation de visa de sortir du territoire national qui est une mesure légale que peut prendre l’autorité en charge de la Police à l’encontre d’un citoyen lorsqu’il estime que sa sortie hors du territoire peut lui être préjudiciable. « Depuis le mois d’août, 2012, le juge Houssou est gardé par les militaires de la Garde républicaine. Le jour qu’il a rendu sa décision, il a dit à son garde du corps qu’il est allé à l’hôpital. Quelques heures après, on a appris qu’il est assassiné. D’autres versions relèvent qu’il a été enlevé et que son corps serait jeté pour provoquer des émeutes. C’est de là qu’on a contacté nos agents qui nous ont dit qu’ils avaient le contrôle de la situation. On l’a alors suivi jusqu’à son arrivée à Kraké à 23 heures. J’ai alors demandé qu’on lui refuse la sortie et on l’a raccompagné chez lui », a-t-il fait savoir. Sur le plan sécuritaire, le Dgpn a affirmé que beaucoup d’efforts se font. « Les braquages et cambriolages ont diminué de manière exponentielle. Je suis dans la rue avec les policiers. Les gens circulent mieux aujourd’hui », a-t-il déclaré

Hospice Alladayè

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