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Editorial : Plaidoyer pour carte Lépi !

Publié le mardi 8 janvier 2019  |  Fraternité
Le
© Autre presse par DR
Le Cos Lépi
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C’est l’aveu d’un confrère et c’est un baromètre à prendre au sérieux. Malgré le communiqué du Cos-Lépi et le deadline du 24 Décembre dernier pour la demande d’un duplicata pour ceux qui ont égaré leur carte d’électeur, jusqu’ici, il n’a tout simplement pas vérifié sa disponibilité. Tête ailleurs, sans doute à cause des contingences pour la célébration des fêtes de fin d’année, la phase qui devrait permettre à tous les citoyens en âge de voter d’accomplir le ‘‘Jour J’’ leur devoir n’a visiblement pas eu le succès escompté. En tout cas, même s’il faut un sondage pour définitivement s’en convaincre, l’opération duplicata pour la carte Lépi n’aura pas permis d’évacuer toutes les appréhensions de certaines Organisations de la société civile à ce sujet.
Ainsi, celles-ci sont dernièrement montées au créneau afin de plaider pour une distribution systématique de nouvelles cartes estampillées ‘‘Législatives 2019’’ à tous les Béninois remplissant les conditions de vote. A vrai dire, cette option n’est pas pour déplaire surtout à ceux qui sont tombés dans le piège de l’oubli ou de la négligence. D’ailleurs, habitués à entrer en possession de la pièce indispensable pour le choix de son candidat, à quelques semaines avant les élections, le temps écoulé depuis avril 2016 a forcément été beaucoup plus préjudiciable qu’on ne le pense, à la survie des cartes Lépi. Et si des éveilleurs de conscience n’ont même pas eu le réflexe de la vérification, j’imagine ce qu’il en sera des populations des zones rurales. Alors, il est clair qu’il n’y a même pas débat sur la pertinence de la demande de la Task Force Citoyenne de la Cedeao pour la gouvernance, la démocratie et la paix.
Mais, entre ce qu’on veut et ce qu’on peut, il y a souvent un grand fossé. Déjà, l’opération ‘‘distribution systématique de carte’’ a un coût et une durée. Cela suppose impérativement résoudre l’équation de sa disponibilité avant un mois de mars à ne pas franchir, à cause du respect des dispositions légales en matière électorale. Alors, sans vouloir balayer du revers de la main, la judicieuse requête des Osc, il est impossible d’ignorer ces préalables soulevés.
D’ailleurs, conscients qu’il leur sera opposé un budget prévisionnel qui ne permettra pas d’accéder à ce surcoût, nos prévoyants acteurs de la Société civile ont aussi plaidé pour une souscription volontaire dans la perspective de soutenir le processus d’édition de nouvelles cartes. Je n’ose pas dire, que dans le contexte économique actuel, il sera difficile de mobiliser la grande masse autour de cette cause pourtant noble. Finalement, Comme on peut le comprendre, vouloir n’est pas toujours pouvoir surtout quand vous n’avez pas la politique de vos moyens. Mais, nous sommes au Bénin et sait-on jamais !
Toutefois, je ferai économie de vérité si je ne dis pas mon amertume face à une Société civile de plus en plus amorphe. Sur ce coup, j’ai comme l’impression qu’elle joue au médecin après la mort. Car, prévenir vaut mieux que guérir. Sinon, à la phase de la demande du duplicata, on ne les a pas beaucoup vus. Avant, on était habitués à mieux. Seulement, dans ce cas-ci, il y a des acteurs politiques qui sont carrément à blâmer. De toute façon, on ne peut pas être plus royaliste que le roi et si, pour leur élection, il y a des cartes en moins, ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes. Et surtout aux électeurs qui en son temps avaient d’autres soucis à gérer.
Angelo DOSSOUMOU
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