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Entretien avec le président de la Confédération africaine de sport boule, l’Honorable Ibrahima Idrissou: « Les cadres du ministère des sports pensent que sans eux rien ne peut bouger »
Publié le mardi 29 octobre 2013   |  L`événement Précis




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Comme vous le savez, nos représentants, aujourd’hui, en Afrique sont issus d’une compétition âprement disputée au Maroc en juin dernier qui faisait office de championnat qualificatif africain pour la coupe du monde qui doit avoir lieu en 2014 en Tahiti.

Donc, étant donné que notre structure faitière sur le plan mondial a procédé par quota d’égalité, c’est-à-dire que chaque continent devra présenter deux équipes, alors, pour ne pas créer des frustrations, nous avons fait en sorte que ce soient les deux premières équipes qualifiées pour la finale qui puissent nous représenter, à savoir, l’équipe marocaine détentrice de la coupe du championnat et l’équipe tunisienne, finaliste malheureux. Donc, ce sont ces deux équipes qui vont représenter le continent en Chine.

Les deux pays sont des équipes leaders en Afrique parce que vous savez mieux que moi que l’équipe marocaine n’est pas une petite équipe encore moins l’équipe tunisienne. Ce sont des équipes qui jouaient depuis les années 80. Je peux même conter, pour la petite histoire, que le grand-père du Roi Mohamed VI était un joueur de pétanque. Alors, ceux qui s’en vont là-bas, sont des perles rares dont nous disposons en Afrique et je suis certains qu’ils ne reviendront pas sans les honneurs que nous devrons leur donner.



Nomination d’Azaria

Laissez-moi vous dire qu’elle a passé seulement deux mois au ministère des sports. Mais c’est comme si elle avait fait des années parce que tout le monde pense que le peu de temps qu’elle a pu faire là-bas, a été quelque chose de positif. Maintenant, si elle est partie de là pour une autre destination ministérielle, c’est seulement le président de la République qui peut l’apprécier à sa juste valeur. Pour le commun des mortels, son passage au ministère de la jeunesse, des sports et des loisirs a été quelque chose de positif.

L’actuel ministre des sports.

Lui, si vous ne savez pas, c’est d’abord un footballeur. Moi, je l’ai vu jouer à l’école. Mais, il ne suffit pas d’être footballeur pour savoir diriger le ministère. Il faut la capacité et les atouts. Par rapport aux atouts, je peux vous dire que la rigueur est prioritaire. Est-ce que ce monsieur est un homme rigoureux ? Tous les Béninois peuvent le dire. De par le passé, il parait qu’il était le directeur général du matériel et de la logistique.

En son temps et même jusqu’à aujourd’hui, on continue de voir les autorités du ministère des finances arrêter des véhicules qui ne devaient pas circuler. L’habitude étant une seconde nature, nous savons que ce monsieur, pour avoir réussi à faire ce qu’il a fait au ministère des finances, va certainement nous éloigner des tares qui minent le ministère de la jeunesse, des sports et loisirs dont il est le premier responsable, à savoir, les retraités qui continuent d’être là, des cadres qui pensent que ce sont eux seuls qui peuvent faire la pluie et le beau temps dans ce ministère.

Je sais qu’il mettra de l’ordre parce qu’il faut quelqu’un de rigoureux. De part le passé, il a fait ses preuves. C’est un ministère que je qualifie de grand. Si vous n’avez pas la rigueur dans le sang, vous devez aller à la pharmacie pour voir s’il y a une injection qui puisse vous pousser à cette rigueur-là. Dans le cas contraire, vous échouez purement et simplement. En conclusion, je vais dire que nous allons donner 100 jours pour ne pas dire 3 mois à l’actuel ministre avant de le juger. Nous avons déjà appris qu’il a demandé à certains cadres de commencer par garer les véhicules plaque bleu qu’ils se sont attribués eux-mêmes.



Le voyage en France à Monaco

Le prince Albert II de la principauté de Monaco m’avait déjà invité, il y a deux ans de cela. Mais, j’attendais de bénéficier d’un accord du siège avant de m’y rendre. Cette année, il a réitéré cette invitation et comme ça coïncide avec le moment où nous avons déjà signé un accord de siège diplomatique avec le gouvernement béninois, je pense que sur le plan judiciaire, sur le plan diplomatique, nous sommes nantis de tout ce qu’il faut pour aller le voir accompagné d’une forte délégation africaine que je conduirai moi-même. J’ai déjà annoncé mon arrivée au Prince Albert II. Je serai là-bas. L’objet sur lequel nous devons nous entretenir est porté sur la paix dans le monde à travers les activités sportives. Il faut aller vers les foyers de tension pour comprendre de quoi il s’agit vraiment avant d’en parler. Je vais leur demander d’organiser ce genre de forum en Afrique.

Le lieu, je n’en sais rien. Mais ce n’est pas exclu que je parle du Bénin parce que vous le savez, on ne peut pas organiser un forum de la paix dans un pays où il n’y a pas la paix. Comme la charité bien ordonnée commence par soi même, même si nous sommes en sport, je crois que c’est la proposition du Bénin que nous allons retenir. Nous avons eu la chance d’avoir un Chef d’Etat qui a été président de l’Union africaine et qui a fait ses preuves. Nous avons vu ce que Boni Yayi a fait au Mali, en Centrafrique, et d’autres actions envers d’autres pays comme, par exemple, le Ghana où il a éteint tout de suite le feu. Je ne parle pas pour l’encenser. Mais, je voudrais dire que le président Boni Yayi, aujourd’hui, qu’on le veuille ou non, est devenu une personnalité remarquée et assez remarquable sur plan mondial.

Entretien réalisé par JOSE MATHIAS COMBOU

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