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La Presse du Jour N° 2000 du 28/10/2013

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Au-delà de « Ce que je crois : Une nouvelle conscience » : Des interrogations sur la collaboration Yayi-Koupaki
Publié le mardi 29 octobre 2013   |  La Presse du Jour


Lancement
© aCotonou.com par DR
Lancement du livret bleu de Pascal Koupaki
Samedi 26 Octobre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L`ancien Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki lance son livret bleu Photo : M. Pascal Irénée Koupaki


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Les Béninois ont eu le temps de lire dans notre parution d’hier, lundi 28 octobre 2013, les réflexions de l’ancien Premier ministre Pascal Irénée Koupaki, au sujet des raisons du non décollage économique de notre pays, malgré les efforts des uns et des autres. Mais pour le lecteur attentif, ce qui capte le plus l’attention est relatif l’avènement de Yayi, d’où la question suivante : Comment les deux hommes ont-ils collaboré durant environ huit ans pour ne pas réussir à faire décoller l’économie de notre pays ?
Déjà l’heure du bilan ! On peut désormais le dire puisque, en réalité, l’initiative de l’ancien premier ministre de Boni Yayi ne vise, entre autres, que cela. Le bilan de huit ans de collaboration entre Boni Yayi et Pascal Irénée Koupaki. Une collaboration partie sur des notions qui ne pouvaient que rassurer. «Nous avions souscrit à dix valeurs jugées cardinales pour l’action publique, dans l’ordre de leur énumération : primauté de l’intérêt général, responsabilité, intégrité, équité, solidarité, transparence, ouverture d’esprit, civilité, confiance, reddition de comptes », peut-on lire à la page 6 du livret bleu. Des concepts dont la pertinence se passe de tout commentaire. Seulement, dans leur pratique, est-ce que ces principes ont été respectés ? Qui doit normalement veiller à leur respect ? Cela est d’autant plus important qu’à un moment donné, on a constaté que le gouvernement n’est jamais uni comme cela se doit. Des ministres se comportent comme s’ils n’ont de compte à rendre qu’au Chef de l’Etat. On a noté l’existence de clans au sein du gouvernement. Des dossiers ne sont abordés qu’en l’absence de certains ministres. Des ministres font des fiches sur leurs collègues. La conséquence de tout ceci est que des gouvernements se sont succédé avec une Charte qui n’existe que de nom. Dans ces conditions, la marmite ne pouvait bouillir même si autour il y a beaucoup de personnes pour attiser la flamme.
Incontournable numéro 2, et pourtant…
De 2006 à août 2013, Pascal Irénée Koupaki a été ministre de l’économie et des finances ; ministre du développement et premier ministre chargé de la coordination de l’action gouvernementale. Koupaki a été durant sept (7) ans et quatre (04) mois incontestablement le numéro 2 du gouvernement. Alors, comment expliquer qu’avec de telles idées et animé de si bonnes intentions avec Yayi, les deux hommes n’aient pas réussi à faire bouillir la marmite ? La réponse nécessitera certainement beaucoup d’investigations. Mais il y a que les bonnes intentions à elles seules ne suffisent pas pour soulever une montagne. Le Chef du gouvernement à une très importante partition à jouer et c’est visiblement à ce niveau qu’il faut identifier le premier plomb. Naturellement que cela a gagné les Béninois au point où la marmite ne peut plus bouillir. «En 2006, j’ai été appelé par le Président de la République, son Excellence, le Docteur Boni Yayi, à faire partie de son gouvernement … L’espoir était grand, les attentes nombreuses … J’ai mis mon enthousiasme, mon cœur et mon être à l’ouvrage, car je partageais la vision du développement qu’il a proposée au peuple…», peut-on lire à la page 5 du livret bleu écrit par l’ex Premier Ministre Pascal Irénée Koupaki. Maintenant, que Boni Yayi dise au peuple béninois là où lui a mis son cœur.

Grégoire Amangbégnon

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