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Dissensions au sein de l’opposition : Azannaï dégonfle Ajavon

Publié le mardi 15 janvier 2019  |  Le Matinal
La
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo font une sortie médiatique et réaffirment leur paternité sur la Rb
Cotonou, le 18 mai 2018. Lors de cette sortie, Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin
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Avril est loin mais les acteurs politiques de l’opposition se mangent déjà avant le jour J. Au cours d’une récente sortie politique, Candide Azannaï a, carrément, craché du feu sur Sébastien Ajavon, le traitant de « trafiquant de drogue ». Qui l’eût cru? L’opposition signe définitivement son arrêt de mort.

« ….. Les trafiquants de drogue ne peuvent me donner aucune leçon. Je n’ai pas 18 Kg de cocaïne, moi. Je ne suis pas vendeur de cocaïne ». Voilà quelques morceaux choisis des déclarations du philosophe politique qu’on ne présente plus. Candide Azannai attaque sans gants son partenaire politique de l’opposition dans un style direct et incisif. Le leader du parti Restaurer l’Espoir sort son premier joker politique à l’entame de la grande campagne électorale. La démarche de l’homme peut intriguer tout observateur politique et comporte quelques surprises. La première surprise est qu’il s’en prend à un partenaire politique de l’opposition. Tout le monde s’attendait que ses premières flèches acérées atteignent la mouvance, mais il envoie un uppercut violent à un élément de la ‘’pègre’’. Qu’est-ce qui peut bien justifier cette attaque frontale de Candide Azannai ? Jusque-là, il est difficile de cerner les vraies motivations, mais il ne sera pas inutile de relever déjà quelques grandes leçons de cette sortie politique dans laquelle Candide n’hésite pas à traiter son partenaire de trafiquant. La première leçon qui tranche définitivement avec tout doute et toute hésitation, c’est qu’il y a une mésintelligence visible entre les acteurs de l’opposition. On le susurrait, mais cette fois-ci c’est une vérité écrite : Candide et Ajavon c’est la fin. Une fin qui fait voler en éclat tout rêve d’une quelconque opposition unie et forte. Ce qui retient véritablement le discours de l’homme, c’est son caractère assez acétique. Jamais cet homme politique n’a été aussi agressif dans le discours. Il utile des mots à la limite. Il parle d’argent sale, d’argent de la drogue. « Quel argent ? L’argent sale, l’argent de la drogue, l’argent de la cocaïne », a-t-déclaré. La seconde leçon, c’est se demander ce qui peut bien justifier ce niveau de désamour ? La conclusion à tirer est simple : il serait impossible pour Candide de rallier le parti de l’Usl. En langue nationale fon, il a expliqué que quelqu’un a déclaré, parlant de lui : « On lui dit de rentrer à l’Usl et il s’y oppose, alors que c’est le promoteur de Usl qui veut dépenser son argent. ».

Candide confirme une certitude

Tout accable finalement l’homme d’affaires dans ce dossier de cocaïne. Après les juges de la Criet qui ont certifié qu’il est au cœur de cette affaire en le condamnant à 5 ans d’emprisonnement, c’est le tour d’un leader politique de confirmer l’information. Sans détours, Candide Azannaï qu’on connaît pour la justesse de ses sources a déclaré sans ambages et sans hésitation que le roi de la volaille est un trafiquant. On pourrait hésiter un peu si cette déclaration venait d’un leader de la mouvance. Certaines mauvaises langues de l’opposition auraient pu alors parler de calomnie. Mais quand un acteur de l’opposition en vient à faire une déclaration de ce genre, il y a des raisons évidentes d’accorder ne serait-ce un minimum de crédit. Le discours de Candide Azannaï conforte clairement celui de l’autre partenaire stratégique d’Ajavon, Yayi Boni. Beaucoup se souviendront que lorsqu’il était au pouvoir, l’ancien chef de l’Etat, Yayi Boni avait traité Sébastien Ajavon de trafiquant. Disposant à son niveau en ces temps-là d’informations très avérées Yayi Boni avait lâché le morceau de façon assez ferme. Tout cela se confirme avec le temps. Sébastien Ajavon est-il vraiment sain dans cette affaire de cocaïne ? Les jours l’accablent de plus en plus. « Les trafiquants de drogue n’ont aucune leçon », lance Candide qui a reconnu le travail de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).



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