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Législatives 2019 : Tiando proclame la sérénité de la Céna

Publié le mercredi 16 janvier 2019  |  Le Matinal
Emmanuel
© Autre presse par DR
Emmanuel Tiando, le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA)
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Après la convocation du corps électoral pour le 28 avril 2019, les regards sont tournés sur les institutions en charge de l’organisation du scrutin, notamment la Commission électorale nationale autonome (Céna). Son président, Emmanuel Tiando, dans une interview accordée à la radio Océan Fm, a évoqué le niveau de préparation de ces élections et les paramètres entourant ce rendez-vous du mois d’avril.

Océan Fm : Le Ministère de l’économie et des finances a-t-il déjà décaissé les fonds pour l’organisation des prochaines élections législatives ?

Emmanuel Tiando : Je crois que beaucoup de Béninois font du décaissement du budget de la Céna, une fixation alors que cela n’en vaut pas la peine. Du moins pour l’instant. Nous avons organisé une conférence budgétaire ça ne fait même pas un mois où nous nous sommes entendus avec le ministère. En plus le corps électoral a été convoqué, il y a seulement une semaine. Ce dont je peux vous assurez, c’est que nous avons saisi le ministre des Finances pour qu’il mette à notre disposition des ressources pour démarrer l’organisation des élections.

Les acteurs politiques se regroupent de plus en plus. N’est-ce pas moins de tâches pour vous, donc moins d’argent à dépenser dans le budget ?

Ah non ! J’attends la liste des candidats pour savoir si ça fait moins de dépenses ou pas. Je sais qu’il y a des dispositions du Code qui impliquent d’autres dépenses.

A partir de quand le processus entre dans l’impasse ?

A partir de la fin de ce mois, il faut bien qu’on puisse disposer des ressources pour entamer le processus de l’organisation des élections. Dans tous les cas, on va peut-être recevoir les dossiers à partir du 20 février 2019. Si on n’a pas les ressources en ce moment-là, il serait difficile d’enclencher le processus. Pour l’instant, il n’y a pas de problèmes en matière de mise à disposition de ressources financières.

Que fait actuellement la Céna avant le décaissement du budget ?

Pour l’instant, nous tenons des réunions pour nous entendre sur comment mettre en œuvre le chronogramme. Nous ne chômons pas.

A propos du chronogramme à quand la réception des dossiers de candidatures ?

Durant cette semaine, nous allons procéder à l’adoption du calendrier électoral.

Quelle sera la suite ?

La suite c’est que nous allons dérouler le calendrier électoral. Les activités sont nombreuses. Il ne s’agit pas seulement de l’enregistrement des candidatures.Mais il faut que nous puissions assurer la formation des agents électoraux et rencontrer les partis politiques.

Vous allez rencontrer aussi le Cos-Lépi ?

Bien sûr ! Nous l’avons même déjà rencontré et nous attendons qu’il nous remette la Liste électorale, parce que si nous n’avons pas la Liste électorale, nous ne pouvons pas organiser les élections. Mais, j’ai eu l’assurance que les membres du Cos-Lépi sont en train d’œuvrer pour que la Liste nous parvienne dans les prochains jours.

Quand précisément M le président ?

Le Code électoral dit que la Liste est remise à la Cena le 15 janvier. Sinon je pense qu’ils ne tarderont pas à nous la faire parvenir. S’il y a un retard trop grand, cela va impacter le déroulement des activités que la Cena a prévues. Mais, j’ai bon espoir que la Liste nous parviendra dans les meilleurs délais. Je voudrais dire à l’ensemble des électeurs qu’il ne faut pas qu’ils aient de doute.

Le Code électoral a été retouché de même que la Charte des partis politiques. Quelles incidences sur votre institution ?

Nous avons aujourd’hui un surplus de travail. Par exemple la question de comment on fait la répartition des sièges.

Cela veut dire quoi concrètement ?

Le Code a institué les 10%. Il faut bien qu’on puisse procéder au calcul des suffrages que les partis auront à obtenir. Ensuite, il y a la question du quitus fiscal. Au moment de l’enregistrement des candidatures, il faut que nous fassions attention à ces choses-là. En résumé, le Code nous demande d’effectuer des opérations plus importantes. Mais nous allons nous y atteler.

Avant de vous laisser, on aimerait avoir votre réaction sur une supposée malversation de plus de 200 millions de FCfa à la Céna.

Qu’en est-il réellement ?

Effectivement nous avons reçu la visite de l’Inspection générale qui est venue vérifier le compte de la Céna. Ils nous ont fait une série d’observations auxquelles nous avons répondues. C’est ce que je peux vous donner comme information pour l’instant.

Vous ne vous reprochez rien ?

Puisqu’on a répondu à toutes leurs observations que voulez-vous que je vous dise.

Donc pour vous l’affaire est close ?

Ah mais oui !

Propos recueillis par Rachida Houssou
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