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Campagne de commercialisation des noix de cajou : Marie Elise Gbèdo, fixe les défis et priorités du Gouvernement
Publié le mardi 5 mars 2013   |  Gouv.bj


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© Autre presse par DR
Me Marie Elise Gbèdo, ministre de l’industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises


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La ville de Djougou a servi de cadre ce vendredi, à la cérémonie de lancement de la campagne de commercialisation des noix de cajou. Au delà d’une cérémonie de lancement, la commercialisation des noix de cajou reste une priorité pour le gouvernement du Dr Boni Yayi.

Les différents acteurs impliqués dans la commercialisation des noix de cajou ont tous répondu à l’appel de la Ministre de l’Industrie du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Me Marie Elise Gbèdo, pour le lancement de la campagne. Djougou, sera donc le point de départ pour que les importateurs et exportateurs des noix de cajou voient fleurir ce domaine pour la croissance de l’économie nationale.

Dans son discours de lancement, Me Marie Elise Gbèdo, ministre de l’industrie, du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, a rappelé que : « Les noix de cajou constituent pour notre économie une source non négligeable d’entrée de devises. C’est pourquoi, il est du devoir du Gouvernement du Dr Boni Yayi de mettre désormais en relief l’importance de la filière dans ses politiques de développement ». Inutile de revenir donc sur les défis du gouvernement à organiser ce secteur d’activité très porteur. Déjà en Conseil des ministres du mercredi 13 février 2013-03-03, un accent particulier a été mis sur ce dossier. Un projet de décret portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2012-2013 a été pris pour prouver toute l’importance que revêt ce secteur d’activité. Mieux, le gouvernement entend tout mettre en œuvre pour bien gérer ce secteur et l’organiser compte tenu de la qualité très prisée des noix de cajou, venus du Bénin. Voici un extrait du compte rendu du Conseil des ministres qui illustre parfaitement la volonté du gouvernement : « En raison de l’importance de la promotion de la culture de noix de cajou dans le Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole et dans la balance de paiement de notre pays, le Conseil des Ministres a demandé au Ministre du Développement et de l’Analyse Economique conjointement avec le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche d’élaborer une note conceptuelle à examiner sous huitaine par le Conseil des Ministres. Cette note devra proposer les voies et moyens pour accélérer l’organisation de la Spéculation Cajou en filière. »

Le ton est donné, les ambitions affichées, le Bénin veut faire de la spéculation de cajou une filière. Et pour atteindre cet objectif, les difficultés ou obstacles sont à évités. Au cours de la cérémonie de lancement de la campagne, la ministre Marie Elise Gbèdo a tenu à rappeler ces difficultés liées à l’inorganisation, qu’il faut à tout prix transformer en solutions :

- le mélange du produit béninois d'excellente qualité avec des produits de qualité inférieure provenant des pays limitrophes, toute chose qui altère la qualité de la noix béninoise pourtant réputée d’excellente qualité ;

- les tracasseries sur les axes routiers ;

- les dysfonctionnements dans l’organisation de la commercialisation ;

- les exportations sans contrôle qui ne permettent pas de disposer des statistiques fiables bien que la quasi-totalité de ces exportations passent par un seul canal à savoir le Port de Cotonou ;

- les exportations frauduleuses effectuées par certains étrangers qui viennent résider dans des hôtels du Bénin et ce avec la complicité de certains nationaux qui se font passer pour des exportateurs de noix de cajou ;

- l’inobservance de la pratique de la vente groupée.

L’édition 2012-2013 de la campagne de commercialisation doit permettre de mettre fin à ce désordre.

En ce qui concerne les problèmes énoncés ci-dessus, la ministre du Commerce s’engage à continuer à travailler de connivence avec tous les acteurs, en vue de trouver ensemble des solutions idoines notamment en ce qui concerne l’approvisionnement des usines en matières premières et le suivi rigoureux et la traçabilité des opérations d’exportation des noix de cajou. Des mesures coercitives, s’il le faut, sont prévues pour atteindre l’objectif d’une filière mieux organisée.

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