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Les raisons du divorce entre les partis d’Ajavon et Yayi

Publié le lundi 4 fevrier 2019  |  banouto.info
Boni
© Autre presse par DR
Boni Yayi, Sébastien Ajavon et Nicéphore Soglo
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Martial Hounnou, membre du bureau politique de l’Union sociale libérale (USL), invité de l’émission « sans langue de bois » de la radio soleil Fm a apporté des clarifications au sujet de la décision prise par son parti d’enterrer l’idée d’une liste unique de l’opposition aux Législatives du 28 avril 2019.

La division autour de la liste unique à laquelle aspire l’opposition béninoise est un secret de polichinelle. Invité spécial de l’émission « Sans langue de bois » de la radio soleil Fm ce dimanche 3 février 2019, Martial Hounnou membre du bureau politique de l’USL, a donné les raisons de la dissension à l’origine de l’éclatement de l’opposition qui rêvait d’une liste unique pour les législatives d’avril 2019. Selon lui,  désaccord entre le parti Union sociale libérale (USL) et le parti des Forces cauris pour un Bénin émergeant (FCBE) est intervenu sur la répartition des positionnements. « Nous avons demandé aux FCBE de garder le nord et nous le sud. Malheureusement ils réclament 16 têtes de liste et nous le reste», a irévélé Martial Hounnou.

À en croire ce membre du parti de Sébastien Ajavon, l’USL a fait une contre-proposition que la formation politique de l’ancien Président Boni Yayi n’a pas acceptée. « Nous leur avons proposé de garder 10 circonscriptions  et nous 14, mais cette proposition n’a pas fait l’unanimité». Expliquant les motivations d’une telle concession, le membre du bureau politique de l’Union sociale libérale a laissé entendre que « les 14 quatorze ne reviennent pas qu’à l’USL, mais aussi à la Renaissance du Bénin (RB) et si les discussions aboutissent, au parti Restaurer l’espoir ». Martial Hounnou pense que cette clarification est nécessaire pour éviter la confusion dans les esprits. « Nous sommes obligés  d’expliquer au peuple ce qui se passe pour qu’il sache que nous ne sommes pas à l’origine de cette scission. », a-t-il dit. L’ex-vice-président du Parti social-démocrate (PSD) et actuel membre de l’USL exhorte les militants à la sérénité.
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