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La Nation N° 5853 du 29/10/2013

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Actualisation de la liste électorale : Les inquiétudes des maires de l’Atlantique/Littoral et de l’Ouémé/Plateau
Publié le mercredi 30 octobre 2013   |  La Nation


Nicaise
© Fraternité par DR
Nicaise Fagnon, initiateur de la commission parlementaire d’enquête sur la gestion du fonds Fadec


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Une délégation du Conseil d’orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (COS/LEPI) a tenu hier mardi 29 octobre à la préfecture de Cotonou, une réunion d’information avec les maires et préfets des départements de l’Atlantique/Littoral et de l’Ouémé/Plateau. Une séance plutôt houleuse qui a surtout donné l’occasion aux élus locaux d’exprimer leurs craintes sur le processus de correction de la Liste électorale actuellement en cours.

Les maires des quatre départements de l’Atlantique, du Littoral, de l’Ouémé et du Plateau ne sont pas allés par quatre chemins pour faire savoir à la délégation du COS/LEPI conduit par les députés Nicaise Fagnon et Charlemagne Honfo, leurs griefs contre le processus d’actualisation du fichier électoral qui suit actuellement son cours.
Dans leurs interventions, hier les élus locaux ont tous regretté de n’avoir pas été associés au processus qualifié pourtant de «participatif».
Et les conséquences d’une telle situation, regrettent-ils, se font déjà sentir sur le terrain. Pour preuve, évoque le maire d’Allada, Cyprien Togni, appuyé par d’autres, les agents à divers niveaux, chargés des travaux de terrain sont totalement inconnus des maires et des chefs d’arrondissement des localités où ils sont censés travailler.
De plus, poursuit-il, nombre d’entre eux n’ont pas le niveau requis et pourraient de ce fait, devenir un obstacle au bon déroulement du processus. «Si on ne respecte pas la légalité, nous allons tout bloquer», menace Cyprien Togni.
Sans être aussi menaçant, son collègue de la commune des Aguégués, James Dègbo, a attiré l’attention des responsables du COS/LEPI sur le fait que les budgets des communes n’ont rien prévu en ce qui concerne l’actualisation du fichier électoral.
Il trouve alors difficiles, si non impossibles, les sollicitations de la structure à l’endroit des élus locaux. Ces propos seront appuyés par le maire de la commune de Kétou, Salami Osséni qui, sans ambages, soutient que le COS/LEPI devait donner aux communes les moyens d’exécuter les tâches qu’il leur demande.
La troisième inquiétude unanimement soulevée par les maires porte sur le découpage territorial avec en toile de fond, les difficultés relatives aux limites territoriales entre communes d’une part et d’autre part entre le Bénin et les pays frontaliers. Ils ont aussi évoqué la création de certains villages fictifs, contestés aussi bien par les populations que par les élus qu’ils sont. Lesquels villages se retrouvent déjà, ont-ils dit, dans le répertoire du COS/LEPI.

Des réponses pour dissiper

A ces préoccupations et aux nombreux autres soucis des maires, l’expert Thomas Houèdokoho, les députés Nicaise Fagnon, Charlemagne Honfo et les autres membres de la délégation du COS/LEPI ont essayé d’apporter des réponses pour dissiper leurs appréhensions.
L’expert Thomas Houèdokoho les a surtout rassurés de ce qu’il s’agit avant tout d’un travail technique très suivi et que les prestations des agents de chaque démembrement de la structure seront évaluées. D’ailleurs, relève-t-il, l’étape de la formation des agents de terrain est un filtre majeur qui donnera l’occasion de démasquer les faux diplômes et ceux inaptes pour les opérations.
Mais avant d’engager ce débat, le rapporteur du COS/LEPI, Nicaise Fagnon, faisant office de chef de délégation, a expliqué aux préfets Placide Azandé et Moukaram Badarou et aux maires présents et représentés, l’importance de cette rencontre dont l’objectif est d’obtenir leur accompagnement pour la réalisation des opérations.
« La correction de la LEPI est une opération extrêmement importante. Elle nécessite que toute la classe politique soit en parfaite harmonie », a-t-il expliqué. Ensuite, l’honneur est revenu à Thomas Houèdokoho, expert en collecte de données, de les entretenir entre autres sur les objectifs de l’actualisation, le mode opératoire de l’audit participatif, les activités déjà réalisées, la mobilisation citoyenne à l’appui de l’audit participatif…....

Josué F MEHOUENOU

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