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Certificat de conformité à la charte des partis politiques: Les propositions des partis de l’opposition

Publié le mardi 19 fevrier 2019  |  La Nation
Législatives
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Législatives 2019/Constitution des dossiers de candidatures : L’opposition exige le retrait du certificat de conformité
Cotonou le 18 fevrier 2019 Hôtel Azalaï.Législatives 2019/Constitution des dossiers de candidatures : L’opposition exige le retrait du certificat de conformité
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Le collectif des partis de l’opposition réclame l’annulation de la décision EL 19-001 du 1er février 2019 de la Cour constitutionnelle au sujet du certificat de conformité aux dispositions de la charte des partis politiques. Ils l’ont fait savoir, hier lundi 18 février, à la faveur d’une conférence de presse tenue à Cotonou. Aussi, ont-ils fait des propositions pour une issue heureuse des législatives prochaines.

Le certificat de conformité aux dispositions de la charte des partis politiques, nouveau document, figurant sur la liste des pièces à fournir pour le dépôt des dossiers de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (Cena), en vue des prochaines législatives, n’est pas du goût des opposants au régime de la Rupture. D’après le porte-parole du collectif des partis de l’opposition, Candide Azannaï, il s’agit d’une entorse à la loi, car cette nouvelle pièce ne figure ni dans la charte des partis politiques, ni dans le code électoral.
C’est au regard de cette situation que le collectif des partis de l’opposition demande l’annulation de l’introduction, dans le processus électoral actuel, du certificat de conformité aux dispositions de la charte des partis politiques. Occasion pour eux de faire également des propositions, invitant l’autorité ministérielle « à délivrer les récépissés provisoires à tous les partis politiques ayant régulièrement déposé leur dossier au ministère de l’Intérieur ». Ils souhaitent de même que le gouvernement réunisse toute la classe politique pour la recherche de conditions consensuelles à un amendement en procédure d’urgence du code électoral afin de corriger les failles que présenterait, selon eux, la loi électorale.

Ariel GBAGUIDI (Stag.)
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