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Entretien avec le Général Kouyami, président de la fédération béninoise de taekwondo: « Le Bénin a des chances de médailles à la coupe d’Afrique des nations»
Publié le jeudi 31 octobre 2013   |  L`événement Précis




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Président de la fédération béninoise de taekwondo, le Général François Kouyami, à travers une interview, a informé sur la participation prochaine de l’équipe nationale du Bénin à la coupe d’Afrique des nations. Pour lui, la sélection béninoise se prépare dans de bonnes conditions. Il en a profité pour annoncer que la fédération va se doter, très prochainement, de son siège.

L’événement précis : L’équipe béninoise de Taekwondo est en regroupement depuis un certain moment. Dites-nous dans quel cadre s’inscrit-il ?

Général François Kouyami : C’est vrai. Après les championnats nationaux, nous avons lancé un stage de préparation dans le but de mettre sur pied l’équipe nationale de Taekwondo. Cette équipe prendra part aux compétitions internationales dont la plus immédiate est la coupe d’Afrique des Nations qui se tiendra à Kigali, au Rwanda. Suivant une option que nous avons choisie, ce regroupement prend en compte tous les athlètes qui se sont distingués lors des derniers championnats nationaux. Il s’agit des médaillés d’or et certains médaillés d’argent. Ces athlètes, comme vous le constatez, sont soumis à un rythme de préparation bien soutenu.

Parlez justement de ces séances d’entrainement…

Ils s’entrainent trois fois par semaine, mercredi, samedi et dimanche. Ils sont encadrés par le Dtn (Directeur technique national) et les entraineurs nationaux. Ces séances sont surtout initiées pour leur permettre d’acquérir de nouvelles méthodes et techniques de combats parce que vous n’êtes pas sans savoir que les choses évoluent et qu’il faut qu’on essaye de mettre nos taekwondoines au pas afin qu’à cette rencontre de Kigali en novembre prochain, les choses se passent au mieux.

Quelles sont les chances du Bénin dans cette compétition ?

Je pense qu’en se référant à ce qui s’est passé à Mexico, où le seul athlète que nous avons envoyé n’a été éliminé qu’en 1/8e de finale dans sa catégorie et ceci par la règle de la mort subite. Ce qui veut dire qu’il était à égalité avec son adversaire, un Colombien très redouté. Nos athlètes ont pris conscience de ce qu’il faut se mettre au travail. C’est pour vous dire que tous ceux-là avec qui nous travaillons s’y mettent vraiment et avec rigueur. Ils peuvent faire mal dans la compétition. A eux, viendront s’ajouter cet athlète qui est allé du côté de Mexico, je veux parler de Rostand Kiki et l’un des fils du grand maître Ogoudjobi qui est actuellement en France.

Un pronostic sur le nombre de médailles ?

En matière de pronostic, je ne suis pas très fort. Mais quand je m’en tiens à tout ce que nous mettons en place pour offrir de meilleures conditions de préparation à nos athlètes, je peux quand même dire qu’on aura au moins 3 médailles.

Trois médailles, annoncez-vous. Mais il y aura combien d’athlètes qui représenteront le Bénin ?

Nous allons à ce championnat avec 8 athlètes hommes et 5 athlètes dames. Soit une délégation de 13 compétiteurs.

Selon vous, les dames ont-elles des chances de médailles aussi ?

A ce niveau, je peux vous dire que nous y allons avec des jeunes qui n’ont pas encore l’expérience des grandes compétitions. Mais, c’est leur sérieux dans le travail qui sera déterminant. L’autre chose est qu’il est important aujourd’hui qu’on jette aussi nos dames à l’eau. Nous ne devons pas attendre qu’elles atteignent un très grand niveau avant de commencer à les confronter à des athlètes d’autres nations. C’est cela qui va leur permettre d’avoir l’expérience et de gagner des médailles dans les années à venir. Tout compte fait, étant donné qu’elles participent aussi à ce stage de préparation, leur niveau sera certainement élevé afin qu’elles ne se laissent pas battre dès le premier tour.

En dehors de la préparation de ce championnat d’Afrique, quelle autre actualité y a-t-il au niveau de la fédération béninoise de taekwondo ?

Vous savez, nous avons des objectifs quand nous venions à la tête de cette fédération. Parmi ces objectifs, je peux citer le point lié à la dotation de siège à la fédération. C’est bien ce à quoi nous nous évertuons depuis peu. A ce jour, je peux vous dire, sans me tromper, que d’ici la fin du mois de novembre, la Fébétae disposera de son siège parce que nous avons fait des négociations qui nous ont permis d’avoir des locaux que nous allons réaménager au niveau de la piscine du stade de l’Amitié de Kouhounou. Les travaux de réfection ont déjà commencé et finiront d’ici à là. Une fois que nous aurons ces bureaux, je pense que le travail pourra se faire avec beaucoup plus de facilité parce que nous peinons beaucoup pour la tenue de nos rencontres de comité.

Que diriez-vous en guise de conclusion à cet entretien ?

Je dirai simplement aux amoureux du taekwondo de nous soutenir dans la mission à nous confiée. Car, notre combat quotidien est d’améliorer l’environnement pour une pratique saine de la discipline. C’est pourquoi nous faisons l’effort pour que les choses changent. Je les exhorte à plus de disponibilité et de travail. Aux athlètes qui sont en préparation, je souhaite du courage et de la persévérance puisque le meilleur reste à venir.

Propos recueillis par Anselme HOUENOUKPO

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