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La Presse du Jour N° 2003 du 31/10/2013

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Grognes incessantes au sein de la majorité présidentielle : Des signes d’une fin de mandat tumultueuse
Publié le jeudi 31 octobre 2013   |  La Presse du Jour


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Même si certains membres de la majorité présidentielle s’emploient à le nier, il y a malaise autour de Boni Yayi. Des comportements qui, généralement, annoncent une fin de mandat agitée, à l’instar de la fin du premier quinquennat du Chef de l’Etat.
Aujourd’hui, on est tenté de dire que Boni Yayi ne maîtrise plus tous les membres de sa majorité. Des sources généralement bien informées ne le démentent d’ailleurs pas, même si officiellement on dit le contraire. C’est le cas par exemple du démenti d’un des maires qui a participé à la dernière rencontre entre les maires et le président de la République. Une séance au cours de laquelle Yayi aurait passé du savon aux députés cauris parce que ces derniers ne jouent pas comme il le souhaite leur rôle à l’Assemblée nationale. Certains députés de la majorité n’ont pas tardé à dénoncer la chose. Mais en réalité, ça fait longtemps que la majorité ne parle plus le même langage. Les positions sur le projet de révision de la Constitution ont sérieusement mis à mal l’union sacrée qui devrait exister au sein des députés cauris. Certains ont ouvertement fait savoir leur opposition au projet. D’autres sont contre l’initiative du président Yayi mais ne le font savoir qu’à qui ils veulent le dire. La belle preuve est qu’à la veille du rejet du projet de révision de la Constitution par la Commission des lois de l’Assemblée nationale, Yayi a réuni au palais de la République les députés cauris du septentrion pour leur signifier une fois encore qu’il tient à cette révision. Le résultat du vote, on le connaît. Dans une commission où les députés de la mouvance présidentielle sont majoritaires, c’est au rejet du texte qu’on a assisté. C’était une surprise désagréable pour l’Exécutif et son patron. Quelques semaines plus tard, ce fut le tour de l’alliance que le Chef de l’Etat a créée de l’attaquer. « Le temps où se tient ce congrès extraordinaire n’est pas ordinaire. C’est le temps où l’alliance Fcbe, empêtrée dans l’inorganisation depuis la refondation en 2008, n’est jamais arrivée à s’imposer véritablement comme l’aile marchante du pouvoir en place. Nous ne sommes pas, en effet, parvenus à constituer un état-major uni autour de notre organisation-mère… Nous nous contentons de menus avantages glanés souvent individuellement…que d’ailleurs d’autres alliances et personnalités centrifuges concoctées à la hâte nous empêchent de conquérir ou de conserver…C’est le temps où la gestion du pouvoir, qui ne tient pas compte des forces politiques agissantes, ne permet pas la solidarité nécessaire entre les promus et leurs militants… », a déclaré M. Codjo Sodokin, secrétaire général de la coordination Fcbe lors du congrès extraordinaire de l’Udbn de Claudine Prudencio. Comme on le voit, ça grogne sérieusement au sein de la majorité. Et l’allégorie utilisée par l’ex premier ministre de Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki, lors de la présentation de son livret bleu, est perçue par une partie de l’opinion publique comme un échec avant terme du règne du pourvoir en place. Le règne de Yayi est déjà en train d’être conjugué au passé. Peut-être que certains soutiens du Chef de l’Etat l’ont déjà compris et pensent déjà à l’après Yayi.

Grégroire Amangbégnon

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