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Refus d’utiliser les moyens de l’Etat lors des campagnes : Une promesse du candidat Talon

Publié le lundi 4 mars 2019  |  Matin libre
52e
© Présidence par DR
52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Du 28 Novembre au 5 Décembre 2018. Cotonou (Dakar). S.E.M Patrice Talon à la 52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
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Dans le cadre des élections législatives du 28 avril 2019, plusieurs ministres et directeurs généraux sont candidats. Au-delà de l’enjeu politique qui se susurre, ces élections constituent une nouvelle opportunité pour Patrice Talon, de tenir ou pas une promesse électorale tant chantée : celle de ne guère permettre à ses proches d’utiliser les moyens de l’Etat pour des buts électoralistes et décharger à défaut, tout responsable à un poste nominatif, candidat.

Bientôt, la Commission électorale nationale autonome (Cena) procèdera au lancement officiel de la campagne électorale, pour le compte de prochaines joutes électorales. Mais avant, le constat fait est qu’ils sont plusieurs, ces ministres et responsables à divers postes nominatifs, à être en lice. Parmi eux, figurent certains qui dans leur rôle d’opposants au régime précédent, avaient horreur de la mise à contribution des moyens de l’Etat, dans les campagnes électorales. Se fondant pour le cadre de la présidentielle de 2016, dans la coalition dite de la rupture, celle ayant épaulé le candidat Patrice Talon au second tour, ces figures de l’opposition d’antan à travers plusieurs conférences de presse et dans diverses sorties médiatiques, dénonçaient le fait. Ceci, à l’instar de Patrice Talon lui-même qui avait dans ses nombreuses promesses électorales, rassuré le peuple béninois de l’abolition de cette pratique sous son règne. Car pour lui et ce en son temps, cette coutume en plus de violer les lois de la république, donnait un grand avantage à ceux qui étaient au pouvoir, en période de campagne électorale. Fort de cela, nul ne devrait s’approprier les moyens de l’Etat, dans une quelconque élection et démission de ses fonctions de Ministre ou de Directeur général devrait précéder toute déclaration de candidature, à un poste politique, promettait Patrice Talon.
L’eau coule-t-elle déjà sous les ponts ?



A cette croisée des chemins, même si la campagne électorale est encore à venir, plusieurs actes attestent déjà de ce que cette promesse qui devrait garantir à tous les candidats quel que soit le bord politique une même chance dans la compétition, ne sera nullement respectée. Puisque, les Ministres et autres concernés après s’être déclarés candidats, n’ont point abdiqué ni de leur gré, ni par contrainte. Au contraire, certains avaient même déjà commencé par aligner des véhicules de l’État, tout en vidant leurs ministères respectifs de leurs ressources humaines, dans le cadre de l’installation de leurs cellules de campagne. A l’aune de ces signes avant-coureur, Patrice Talon pourra-t-il au nom de l’éthique qu’il a tant imposée à ses adversaires politiques contraindre ses protégés à rendre le tablier ? Pourra-t-il les priver des moyens de l’État pour ces législatives comme promis ? Pour l’heure, c’est loin d’être une évidence.



Janvier GBEDO (Stag)
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