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Adjinakou N° 2325 du 31/10/2013

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Affaire Talon: enfin le dernier round au Bénin !
Publié le jeudi 31 octobre 2013   |  Adjinakou


Patrice
© Autre presse par DR
Patrice Talon, un ancien proche du président Thomas Boni Yayi


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Le dossier relatif aux supposées tentatives d’empoisonnement du chef de l’Etat et d’atteinte à la sûreté du Bénin, est désormais dans les locaux de la Chambre judiciaire de la Cour suprême. Le Procureur Général près la Cour d’appel de Cotonou, Gilles Sodonon vient en effet, de transmettre enfin les dossiers dans lesquels le nom de l’homme d’affaire franco-béninois, Patrice Talon est cité depuis octobre 2012, à la Cour suprême. Ceci fait suite à la réaction de Me Joseph Djogbénou et Me Maxime Quenum, tous deux avocats des mis en cause dans ce dossier et leurs confrères, à travers d’une part, la lettre envoyée au ministre de la Justice pour dénoncer cette situation et d’autre part, la conférence de presse organisée par le collège d’avocats des présumés coupables le lundi 21 octobre 2013 à Cotonou.

C’est ce mardi 29 octobre 2013 que le Procureur de la République a transmis ledit dossier à la Cour suprême après environ cinq mois de silence ; ce qui met ainsi fin à plusieurs mois de blocage. C’est donc un ouf de soulagement pour les concernés et leurs proches après l’alerte donnée par les avocats de la défense qui ont fustigé un blocage, qui viole la Loi N°2004-20 du 17 Août 2007, portant Règles de procédures applicables devant les formations juridictionnelles de la Cour suprême>
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On se rappelle encore que c’est le 1er juillet que la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel a rendu son arrêt, qui confirme partiellement le non-lieu du juge d’instruction Angelo Houssou. De longs mois sont passés, sans que ces dossiers ne soient transmis à la Cour suprême. Les raisons, personne ne le saura, même si plus d’un estiment que le Greffe n’aurait pas fait diligence pour envoyer les dossiers.

Les intérêts ne sont donc pas les mêmes dans ce dossier. Il y a quelques semaines lors que la commission des lois de l’Assemblée nationale a rejeté l’étude du projet de loi portant révision de la Constitution béninoise pour défaut de notification de la décision de la Cour constitutionnelle sur l’avis facultatif ou non de la Cour suprême, la décision a atterri sur la table des députés le jour même du rejet. Et depuis le 21 octobre dernier, dernière sortie officielle pour alerter l’opinion publique sur la non transmission du dossier Talon à la Cour suprême, il faut une tortue pour s’acquitter de cette mission qui fera avancer le dossier. Maintenant c’est fait. Mais la préoccupation qui demeure sans suite est de savoir les raisons qui ont milité en faveur de ce silence environ cinq mois durant, laissant ainsi les présumés coupables et leurs familles dans une situation inédite et spécifique au Bénin.

Décidés à obtenir la libération de leurs clients, les avocats avaient donc lancé un appel aux autorités judiciaires compétentes en vue du respect de la loi. Pour eux, les procédures en cours doivent être accélérées pour que leurs clients qui croupissent en prison soient fixés sur leur sort assez tôt. A présent, le dernier round vient d’être entamé pour le grand bonheur des présumés coupables et leurs parents. Il ne revient qu’à la Cour suprême de dire le droit et ceci dans un délai raisonnable afin de fixer les uns et les autres dans ce dossier qualifié de ’’dossier d’Etat’’. En vaut-il vraiment la peine ? C’est peut-être l’autre débat qu’il ne faudrait pas faire ici.

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