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Me Bastien Salami sur ‘’Ma part de vérité’’ : « Si on tente le coup de force, au nom d’un certain consensus, on va reculer »

Publié le dimanche 10 mars 2019  |  Les Pharaons
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© Autre presse par DR
Me Bastien Salami, juriste
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Force à la loi. C’est le maître mot du juriste, Bastien Salami sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ de Golf télévision, ce dimanche 10 mars 2019. L’homme de droit n’admet aucune compromission qui pourrait induire le fait qu’une minorité impose sa loi à la majorité. Il considère que la loi peut être dure, mais pas pour les sachants, en qu’en espèce, les députés et candidats aux législatives sont des sachants et devraient tout mettre en œuvre pour se conformer aux lois électorales, autrement ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes.

« Tout a été mis en place pour les élections législatives qui sont constitutionnelles et il y a des acteurs qui n’ont pas joué pleinement leur partition. Maintenant, au nom de quoi, nous allons privilégier le sort de ceux qui ont foulé la loi au pied. Au nom de quoi, allons-nous chercher à les protéger ? », s’est interrogé Me Bastien Salami, membre fondateur du Bloc Républicain.

Selon l’invité du jour, au nom de la paix, nous devons respecter la loi. A le suivre, remettre en cause les lois électorales en plein processus électoral, c’est ouvrir la boîte de pandore. « En plus, nous avons jusqu’au 17 mars pour que les partis qui ne sont pas en règles puissent se conformer, sinon ils vont disparaître. S’ils laissent encore passer ce délai, ils viendront vous dire encore, il faut qu’on les reconnaisse comme des partis conformes.

C’est-à-dire que si vous ouvrez la porte à l’inégalité, votre maison est dans le désordre et c’est le désordre qui apporte la crise. Ce sont les Nations qui n’ont pas pu fermer la porte au désordre qui subissent les crises », a-t-il souligné.

Me Bastien Salami prône donc un renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit. Il soutient que les Béninois n’ont pas intérêt à laisser s’installer l’inégalité. Pour lui, le navire Bénin n’a pas besoin de cette marche arrière ‘’parce que si on tente le coup de force, au nom d’un certain consensus, nous allons reculer.

Et nous n’avons pas le droit de reculer. Nous devons aller face à l’histoire en toute égalité, en respectant les lois que nous nous sommes donnés pour préparer l’avenir de nos enfants’’. Il insiste sur fait, qu’il faut que le Bénin reste stable pour que, plus jamais l’on émette des certificats de nationalité non-conformes, plus jamais dans les dossiers des élections, des partis politiques présentent les mêmes candidats.

« La démocratie béninoise est mature. On ne peut plus s’accommoder avec la tricherie. Ceux qui ne sont pas à jour, si j’étais eux, j’accepterai de perdre pour que le Bénin grandisse », a-t-il conclu.
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