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Le Matinal N° 4218 du 31/10/2013

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Aurèle Houngbédji au sujet des contre performances Doing Business du Bénin :« Il y a une mise en œuvre tardive des réformes
Publié le lundi 4 novembre 2013   |  Le Matinal


Conférence
© aCotonou.com par DR
Conférence de presse sur le rapport Doing Business
Mercredi 30 Octobre 2013, Ministère de l’Economie et des Finances : Le Conseiller du Président de la République à l’Investissement Aurel Houngbédji donne une conférence de presse sur le classement du Bénin dans le rapport Doing Business Photo : M. Aurel Houngbédji, Conseiller du Président de la République à l’Investissement


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Le Conseiller technique du Chef de l’Etat pour la promotion du Conseil Présidentiel d’Investissement (Cpi), Aurèle Houngbédji a tiré les grandes leçons de la contre performance du Bénin dans le dernier classement Doing Business 2013. C’était sur l’émission Zone franche d’hier dimanche 3 novembre 2013.

Le rang du Bénin dans le dernier classement Doing Business n’est pas enviable. Le Conseiller Technique Aurèle Houngbédji ne l’a pas nié. Pour lui, le Bénin aurait fait des bons qualitatifs si les réformes amorcées étaient conduites avec célérité. Il dénonce de ce fait la lenteur exagérée notée dans la mise en œuvre des réformes par les acteurs concernés. « On a ciblé les indicateurs. Les réformes étaient attribuées à chaque ministre qui devrait s’occuper de sa mise en application et du suivi. Mais on note une absence de célérité dans la conduite des réformes. Le Cpi n’a pas un pouvoir de décision. Il rend compte au Chef de l’Etat qui interpelle les concernés », a-t-il fait savoir. Pour Aurèle Houngbédji, il faut un minimum d’engagement de la part de tous les acteurs concernés pour que les réformes avancent. « On ne peut rien faire sans un engagement total des acteurs concernés. Il faudrait que le Conseil des ministres se consacre périodiquement aux réformes à opérer dans le cadre du Doing Business et qu’on interpelle les personnes concernées. Je pense que si dans le lot, certains ministres amorcent les réformes, cela va susciter une certaine émulation dans leur rang », a-t-il fait savoir. Mais de quelles réformes s’agit-il et quel pourra être leur impact dans le classement ? Pour l’invité, il s’agit des questions liées à l’accès au crédit, la fiscalité, la lenteur dans la création d’entreprise, au permis de construire, aux contrats. A chaque niveau, il y a selon Aurèle Houngbédji, des efforts qui se font mais dont les fruits tardent à être visibles. « Par rapport à la question des contrats, il a été décidé de la création des tribunaux de commerce pour accélérer le règlement des litiges en la matière et permettre une célérité dans ce domaine. Mais le constat est que la procédure a été enclenchée, les gens sont nommés mais certains d’entre eux ont été affectés par la suite. Il faut donc reconstituer d’autres équipes. Ce qui retarde les choses. En matière fiscale, il faut informatiser l’administration fiscale. Cela nécessite un coût et le gouvernement y travaille. Pour la création d’entreprise, la réforme a démarré en décembre mais son opérationnalisation n’est pas encore effective. Et pour ce qui est du permis de construire, la mairie a démarré les réformes avec nous mais cela piétine toujours. », a-t-il fait savoir.



Ils n’ont pas pris en compte…..

Pour Aurèle Houngbédji, les données ayant servi de base à l’équipe du Sfi pour le classement n’ont pas pris en compte certaines réformes majeures prises par le gouvernement du Bénin. Cette situation explique selon lui le rang occupé par le Bénin. L’autre raison affirme-t-il, relève du déficit d’informations de certains cadres béninois à qui ont été soumis les questionnaires. « L’année dernière, il y a eu beaucoup de réformes qui n’ont pas été prises en compte. Nous avions eu des réunions spéciales avec l’équipe du Sfi et je leur ai fait part de cela. J’ai envoyé des mémos avec tous les textes pris et on en a débattu. Je ne conteste pas notre rang, mais je veux dire que nous avons fait des réformes qui n’ont pas été prises en compte parce qu’elles sont intervenues tardivement. De toute façon, la balle est dans notre camps », a-t-il laissé entendre.


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