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Réception de 80.000 tonnes de NPK coton et vivriers au Port de Cotonou : L’assurance des prochaines campagnes cotonnières et vivrières réussies

Publié le mercredi 10 avril 2019  |  lespharaons.com
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© aCotonou.com par DR
Le coton
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C’est assurément une bonne nouvelle pour tous les acteurs impliqués dans les prochaines campagnes cotonnières et vivrières. Et pour cause, les intrants nécessaires pour une campagne cotonnière réussie seront mis à temps à la disposition des producteurs. Les responsables de la Société de Développement du Coton (SODECO) ont effectué un déplacement, ce lundi 8 avril 2019 au Port autonome de Cotonou pour constater de visu le déchargement de deux navires d’intrants agricoles. Il s’agit des navires Shail Al Doha et L’Oriole Majuro qui contiennent chacun 40.000 tonnes d’engrais de coton, pour l’usage des producteurs lors des prochaines campagnes vivrières et cotonnières. Cela constitue irréversiblement l’assurance d’une campagne agricole réussie.

A l’occasion, Nestor Noutaï, directeur du développement à la SODECO, a fait savoir qu’avec le déchargement des deux navires, on compte désormais sept navires ayant accosté et déchargé leur chargement. « Des neufs attendus depuis quelques jours, il ne reste que désormais deux navires attendus pour la fin de la semaine prochaine pour boucler l’ensemble des commandes d’intrants de cette campagne-ci, c’est-à-dire, les 260.000 tonnes d’engrais coton et 60.000 tonnes d’engrais vivriers. Dans les 260.000 tonnes d’engrais coton, il y a 70.000 tonnes d’engrais urée. L’urée va à la fois sur le coton et le vivrier aussi », va-t-il ajouter tout en insistant sur ce que ces engrais réceptionnés iront directement dans les communes où l’on produit du coton, du maïs, et où on fait le maraichage.

En ce qui concerne le calendrier des arrivages, le directeur estime avoir gagné trois semaines qui lui permettent dès lors de mener les opérations de mise en place, dans un esprit de sérénité. « Pour la campagne en cours, nous avons gagné le défi en termes de volume sur le plan vivrier et coton. Aujourd’hui, nous sommes en passe de gagner le défi d’augmentation du rendement à l’hectare, c’est-à-dire augmenter la compétitivité de nos exploitations agricoles. Il faut que le producteur puisse passer de deux tonnes de maïs sur un hectare à cinq ou huit tonnes sur le même hectare », a laissé entendre Nestor Noutaï.

De tout ce qui précède, il va s’en dire que la balle est désormais dans le camp des producteurs pour relever le défi à eux fixé par les autorités.

Dios CHACHA
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