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Législatives béninoises de 2019 : Patrice Talon « Je voudrais prier les leaders politiques de ne pas appeler à incendier le pays »

Publié le samedi 13 avril 2019  |  IvoireSoir.net
52e
© Présidence par DR
52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Du 28 Novembre au 5 Décembre 2018. Cotonou (Dakar). S.E.M Patrice Talon à la 52e session de l`Assemblée parlementaire ACP & 36e session de l`Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE.
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Patrice Talon, le président béninois a souhaité le jeudi 11 avril 2019, lors d’une émission télé à Cotonou que le processus électoral pour le scrutin législatif du 28 avril prochain se déroule dans la paix, le calme et la transparence. Ci-dessous, Ivoiresoir.net vous propose le discours de Patrice Talon, président béninois.

« Je voudrais prier la classe politique, les leaders politiques de ne pas appeler à incendier le pays. Si ce pays leur tient tant à cœur et qu’ils ont vocation à le diriger aujourd’hui ou demain, ce n’est pas un pays brûlé, ce n’est pas un pays en cendres qu’ils auront à diriger demain », a-t-il déclaré, estimant que l’échec d’une formation politique à une consultation électorale ne veut nullement signifier la fin de la vie politique pour les acteurs de ce parti.

S’exprimant au cours d’un débat télévisé de l’émission « Moment politique », M. Talon a fait observer que les prérogatives que lui confère la loi fondamentale du pays ne lui permettent pas de remettre en cause l’ordre constitutionnel. »Je voudrais signaler que notre Constitution ne permet pas au président de la République de légiférer dans tous les domaines.

Quand on parle d’ordonnance, de manière classique, la Constitution permet au gouvernement en place ou au président de la République de légiférer pour la mise en œuvre de son programme d’action en cas de blocage. On prend des ordonnances dans un champ bien déterminé. On ne prend pas une ordonnance pour fixer un nouvel ordre politique », a-t-il indiqué.Il a également souligné qu’il ne faut pas que la volonté d’agir le fasse sortir du cadrage constitutionnel. »C’est bien pour ça que je voudrais dire à mes concitoyens que je resterai autant un homme d’action qu’un défenseur de la démocratie, des libertés, de la rigueur, et du respect de l’ordre constitutionnel pour lequel j’ai prêté serment », a-t-il affirmé.

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Rappelons que sur la dizaine de formations politiques ayant un intérêt à prendre part aux élections législatives de ce mois-ci, seuls deux partis soutenant les actions du président Patrice Talon, le Bloc républicain et le Bloc progressiste, ont pu remplir les formalités électorales.Les partis de l’opposition, notamment les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Restaurer l’espoir (RE), l’Union sociale libérale (USL) et le parti de la Dynamique unitaire pour le développement et la démocratie du Bénin (DUD), n’ont pas pu valider leurs dossiers de candidature faute d’avoir obtenu le certificat de conformité de leurs différentes formations à la nouvelle charte des partis politiques.

De même, d’autres partis politiques proches du pouvoir, notamment le Parti pour le renouveau démocratique (PRD), Moele-Bénin et l’Union pour le développement d’un Bénin nouveau (UDBN), ont vu leurs dossiers de candidature rejetés par la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour des irrégularités.

Quelque cinq millions d’électeurs béninois répartis dans 7.964 bureaux de vote, dont 55 à l’étranger, seront prochainement appelés aux urnes pour élire les 83 députés de la huitième législature du pays depuis l’avènement du renouveau démocratique de février 1990.
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