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Ouverture timide de la campagne électorale:« La campagne n’est pas un jeu », dixit Sylvain Zohoun

Publié le lundi 15 avril 2019  |  Le Matinal
Semè
© aCotonou.com par CODIAS et Didier Kpassassi
Semè Pkodji le 27 fevrier 2016. Le president Abdoulaye Bio Tchane à Semè Pkodji mobilise sa base pour la victoire du 06 mars 2016 au Bénin.
Ambiance électorale le President du parti Alliance pour un Bénin Triomphant Abdoulaye Bio Tchane à Semè Pkodji
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L’émission sociopolitique « Cartes sur table » de la radio Océan Fm, a reçu le dimanche 14 avril 2019, Sylvain Zohoun. Ancien député à l’Assemblée nationale et membre fondateur de l’Union progressiste, il s’est prononcé sur l’ouverture timide de la campagne électorale le vendredi dernier sur toute l’étendue du territoire national. L’invité de Hospice Houénou de Dravo estime que c’est dans l’ordre normal des choses. Il a confié que l’Union progressiste auquel il appartient s’active pour aller à la rencontre de ses militants. Selon lui, le tout ne suffit pas d’investir la ville comme cela se faisait par le passé. « Il faut écouter et savoir concrètement ce qu’il faut faire avant de démarrer. La campagne n’est pas un jeu. On doit être avec la population, expliquer et tout faire pour qu’elle vous comprenne. C’est surtout ça la campagne. Si elle vous comprend bien, petit à petit, vous allez voir, qu’elle se penchera de plus en plus de votre côté », a-t-il expliqué. Preuves à l’appui, il a fait savoir qu’il ne suffit pas de mettre des véhicules en circulation à l’effigie du parti politique pour dire que l’on fait campagne. Selon lui, c’est l’une des failles qui a toujours jalonné le système politique béninois et qu’il faut corriger. A la question de savoir si la démocratie béninoise, n’a pas reçue de coup avec les deux partis de la mouvance présidentielle pour les prochaines élections législatives, l’invité de Hospice Houénou de dravo a répondu « non ». « Ce n’est pas un concours qui a été fait pour désigner deux partis de la mouvance. Maintenant, on veut donner un peu plus de rigueur aux lois. Ça aussi, c’est la démocratie. Les grands pays, c’est ce qu’ils ont fait pour devenir de grands pays démocratiques parce que la loi est là, il n’y a pas de virgule à sauter. Il faut que désormais que nous prenions au sérieux les textes, qu’on aille lire ce qu’on a voté et qu’on les applique», a-t-il ajouté.

Léonce Adjévi
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