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Commercialisation de l’anacarde:Fénapat-Bénin appelle au respect du prix plancher

Publié le mardi 16 avril 2019  |  Le Matinal
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© aCotonou.com par DR
El Hadj Boukari Ibrahim,président de la Fédération nationale des acheteurs des produits agricoles et tropicaux du Bénin (Fénapat-Bénin)
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La baisse du prix des noix de cajou suscite des remous au sein des acteurs. Face à la persistante de la situation, le président de la Fédération nationale des acheteurs des produits agricoles et tropicaux du Bénin (Fénapat-Bénin), El Hadj Boukari Ibrahim, a éclairé la lanterne des producteurs

« Le marché n’est pas statique, mais il est dynamique. Donc les choses changent », a déclaré El Hadj Boukari Ibrahim, président de la Fédération nationale des acheteurs des produits agricoles et tropicaux du Bénin (Fénapat-Bénin), pour justifier la variation de prix observé dans la cession des noix de cajou sur le terrain. Dans un langage approprié, il a rappelé que le Bénin fait partie d’un ensemble sous-régional et international qui le contraint à respecter une certaine norme. Ainsi avant de lancer la campagne de commercialisation de l’anacarde, le comité ad’ hoc de fixation de prix composé de tous les acteurs siège, et fait des propositions au Gouvernement qui entérine. Ce n’est qu’après que le prix officiel est dévoilé. Pour la campagne en cours, le prix plancher est de 400F Cfa, soit 250F Cfa de différence par rapport à celui de l’année dernière qui est de 650F Cfa. « Le prix plancher signifie le prix en dessous duquel on ne peut céder les noix de cajou au Bénin», a précisé le président de la Fénapat-Bénin qui a salué le président de la République, Patrice Talon, dont la politique est d’encourager les producteurs en vue de booster la production qui est de l’ordre de 120mille tonnes. « Le Gouvernement a fait beaucoup. En principe, le prix devrait être 300F Cfa. Le prix plancher de cette année est mieux par rapport à celui des autres pays de la sous-région. Si tu prends la Côte d’Ivoire aujourd’hui, il est à 300 F Cfa », a fait remarquer El Hadj BoukariIbrahim. Malgré ce prix fixé par le Gouvernement, certains transformateurs et exportateurs tentent de violer la décision de l’exécutif parce que n’étant pas d’accord. Ainsi, ils achètent auprès des producteurs mal éclairés, l’anacarde à moins de 400F Cfa. « Ceux-là sont le plus souvent dans l’informel.Ils contournent les textes et grugent les producteurs sans payer le moindre copeck à l’Etat », a déploré le président de la Fénapat-Bénin. Pour qui, il urge d’assainir le secteur en vue de situer la responsabilité de chaque acteur de la filière anacarde.Raison pour laquelle, il demande au Gouvernement la prise d’un décret pour règlementer cette activité. « La situation que vit le secteur anacarde n’est pas liée à la crise politique que traverse notre pays. Elle n’est pas exclusive au. Mais c’est une situation mondiale », a souligné El Hadj Boukari A. Ibrahim, aussi membre de Ifa-Bénin, chargé de la commercialisation des produits Cajou, Karité et soja. Il a, par la suite, exhorté les producteurs à vendre leur produit car, conserver les stocks existants dans l’espoir que le prix revienne à 400F Cfa est une mauvaise politique.

Zéphirin Toasségnitché

(Br Borgou-Alibori)
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