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Adjinakou N° 2326 du 4/11/2013

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La police fait usage de gaz lacrymogène pour disperser des étudiants
Publié le mardi 5 novembre 2013   |  Adjinakou




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Les policiers ont fait usage, ce lundi matin, de gaz lacrymogène pour disperser une foule d'étudiants qui marchaient pour protester contre la radicalisation de la position du rectorat de l'Université d'Abomey-Calavi qui veut faire payer la double inscription dans les facultés.

La matinée de ce lundi sur le campus d'Abomey-Calavi a été fortement perturbée. Il a suffit de la tire de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre pour mettre en branle toute la communauté universitaire d'Abomey-Calavi. Débandade générale, bousculade et accrochage ont pris droit de cité occasionnant plusieurs blessés, sans compter la vingtaine d'étudiants tombés évanouis et conduits au centre de santé. Les uns transférés au CNHU et les autres gardés à l'infirmerie du campus. C'est donc là le bilan de l'intervention des forces de l'ordre hier matin aux environs de onze heures. Une opération qui, dit-on, visait à disperser la foule d'étudiants regroupés par l'Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb). En effet, le syndicat avait pour objectif de circuler dans les amphithéâtres et salles de cours pour entretenir leurs camarades étudiants sur les conséquences de la nouvelle décision rectorale relative à la double inscription. C'est alors qu'ils ont atteint les amphis environnant le lieu d'inscription que les policiers basés sur le campus depuis environ un mois, se sont mis à tirer sur eux des gaz lacrymogènes. Mêmes les étudiants à l'intérieur des salles de cours n'ont pas été épargnés. Faut-il le rappeler, il y a quelques semaines, le rectorat, vu le nombre inquiétant d'inscriptions fantaisistes avait décidé que la gratuité ne couvre dorénavant qu'une seule et unique inscription et qu'en cas de double inscription, l'étudiant supporterait les frais de la seconde qui s'élèvent à 15.000 FCFA.

Charles Honvoh

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