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Le gouvernement n’est pas serein : Ni marche, ni Chemin de croix

Publié le jeudi 18 avril 2019  |  Matin libre
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© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
Cotonou le 16 janvier 2019. Les forces politiques de l’opposition ont décidé de se constituer une liste unique pour affronter les législatives d’Avril 2019
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Dans sa marche forcée vers la tenue d’élections non inclusives, le gouvernement de la Rupture multiplie les mesures de restriction des libertés. Alors qu’on est dans un régime déclaratif, on apprend que toute marche ou tout attroupement de personnes est interdit pendant cette période électorale. La décision a été prise au lendemain de l’appel de l’opposition à des marches pacifiques dans tout le pays pour réclamer des élections ouvertes à toutes les forces politiques. La Police républicaine a été instruite à cet effet. Dès qu’elle est informée d’une intention de marche, la police envahi les lieux dans l’intention de réprimer, d’empêcher toute expression libre qui va à l’encontre de la décision de poursuite du processus électoral sans les partis de l’Opposition. Mardi dernier à Vidolé, cette décision d’interdiction d’attroupement a été signifiée au président Nicéphore Soglo. Comme si cela ne suffisait pas, on apprend que le chemin de croix du vendredi prochain ne se ferait pas dans les rues comme cela a toujours été le cas. Selon le site salamins.com, cette décision confirmée par certaines mairies a été prise compte tenue de la tension politique actuelle et des alertes de mouvement djihadiste vers le Bénin. Qu’est-ce qui fait donc si tant peur pour qu’on en arrive même à l’interdiction d’une pratique séculaire de l’Église catholique romaine ? Manifestement l’envie d’organiser coûte que coûte des élections non inclusives est à la base de décisions aussi controversées les unes que les autres. A l’allure où vont les restrictions de liberté, on se demande jusqu’où le pouvoir de la Rupture compte-t-il aller. Cela vaut-il vraiment la peine d’empiéter sur tous les principes d’un État de droit pour tenir envers et contre la majorité des Béninois des élections ?



M.M
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