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Trafic d’êtres humains: 216 victimes secourues en Afrique de l’Ouest (Interpol)

Publié le mercredi 24 avril 2019  |  AFP
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© Autre presse par DR
Trafic d`êtres humains
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Lyon - Deux cent seize victimes de trafic d'êtres humains, dont 157 mineurs, ont été secourues début avril lors d'une opération menée au Bénin et au Nigeria, a annoncé Interpol mercredi.

Des contrôles visant notamment les marchés d'Abuja et de Cotonou ainsi que les ports, aéroports et la zone frontalière de Sèmè ont été menés dans le cadre de l'opération "Epervier II", précise dans un communiqué l'organisation internationale de police criminelle.

La majorité des victimes, âgées entre 11 et 16 ans, étaient "forcées à travailler dans les marchés des jours entiers, portant de lourdes charges ou faisant la cuisine", a fait savoir Interpol, ajoutant qu'un certain nombre avaient été "exploitées sexuellement".

Originaires du Bénin, du Burkina Faso, du Niger, du Nigeria et du Togo, les victimes ont été prises en charge par les services sociaux locaux et des associations, tandis que certains mineurs ont pu être ramenés à leurs parents.

Le coup de filet, mené par une centaine d'officiers entraînés par Interpol, a permis l'arrestation de 47 trafiquants, selon Interpol.

En novembre 2017, une première opération Epervier menée dans plusieurs autres pays d'Afrique de l'Ouest avait déjà permis de secourir 500 victimes de traite des êtres humains.

Cette première opération Epervier avait été conduite dans le cadre du projet Sahel, une initiative financée par le ministère allemand des Affaires
étrangères contre les réseaux de crime organisé impliqués dans la traite des
êtres humains.
La lutte contre la traite des êtres humains ces dernières années s'est surtout focalisée sur les Africains de l'Ouest - la plupart des migrants sans papiers - qui tentaient d'atteindre l'Europe en traversant la Méditerranée.

Mais les organisations criminelles organisent également des trafics d'êtres humains au sein du continent africain, profitant de la pauvreté généralisée et de la facilité à voyager grâce aux frontières poreuses et à l'existence d'un passeport commun de la communauté régionale ouest-africaine Cédéao.

bru/fga/pta
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