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Législatives au Bénin : à Cotonou, les électeurs entre peur, désintéressement et boycott

Publié le lundi 29 avril 2019  |  Jeune Afrique
Dimanche
© aCotonou.com par Codias
Dimanche 26 Avril 2015: Ambiance électorale à Cotonou au Bénin en image
Les électeurs expriment peu à peu leurs droits de vote.
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Marquées par l’absence de l’opposition, les élections législatives du 28 avril se sont déroulées dans le calme, malgré quelques incidents signalés dans le nord du pays. L’affluence semble avoir été très faible, et le réseau Internet a été coupé une bonne partie de la journée.

Le Centre scolaire Sidé-Sud, dans le 7e arrondissement de Cotonou, est presque vide. Il est un peu plus de 17h00 (16h GMT) ce dimanche 28 avril, et le dépouillement des sept bureaux de vote vient à peine de s’achever. Il y a trois ans, alors que les Béninois élisaient Patrice Talon à la présidence de la République, il y régnait une atmosphère de fête, un soupçon de revanche. Pas cette fois.

On croise des agents électoraux, quelques observateurs. La poignée de jeunes militants de l’Union progressiste et du Bloc républicain fait grise mine. Peu importe si leurs partis, tous deux issus de la majorité présidentielle et les seuls autorisés à participer aux élections, se partageront les sièges de députés en jeu. Ils savent qu’un des grands enjeux du scrutin, le taux de participation, n’a pas tourné en leur faveur. Ici, seulement 409 personnes se sont déplacées sur les 3 053 inscrites sur les listes, soit 13,40 % de participation. Des tendances similaires ont été constatées dans plusieurs bureaux de vote de Cotonou.

Un taux de participation « autour de 10 % »

L’affluence a été un peu plus importante à l’école publique Charles Guiyot Zongo, où Patrice Talon et son épouse ont voté dimanche à 8h. Ici, 31 % des électeurs se sont déplacés. Mais toute la journée, la ville a semblé tétanisée. Oscillant entre peur des incidents, désintéressement et respect des consignes de boycott données par l’opposition, les habitants de Cotonou ont majoritairement choisi de rester chez eux.

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