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La STTB échange avec les transporteurs
Publié le mercredi 6 novembre 2013   |  24 heures au Bénin




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La Solutions technologiques des transports du Bénin (STTB) a organisé hier, à la salle de conférences du Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB), une séance d’information et de sensibilisation à l’endroit des transporteurs, en vue d’harmoniser les points de vue sur le coût de la prestation de contrôle informatisé des entrées et sorties des camions au port de Cotonou. Martine Dossa, ministre de l’Economie maritime a participé de bout en bout à ces échanges.

« Nous sommes venus de la part du chef de l’Etat pour rencontrer les acteurs portuaires, notamment les transporteurs, pour sensibiliser et avoir votre adhésion sur le nouveau système d’entrée et de sortie des camions dans le cadre de la modernisation du port de Cotonou ». C’est par ces mots que Martine Dossa, ministre de l’Economie maritime et des infrastructures portuaires, a planté le décor à l’occasion de la séance d’échanges organisée hier par la Solutions technologiques des transports du Bénin (STTB) du PDG Jimmy Lassissi Affouncho.

Pour Kassim Traoré, directeur général du port de Cotonou qui était également de la partie, la solution que propose la STTB a fait ses preuves ailleurs. Il se réjouit ensuite de ce que les camions ont commencé par s’accoutumer à la façon électronique d’accéder au port. Le seul souhait des autorités portuaires, a poursuivi Kassim Traoré, est, dans un premier temps, de parvenir à se passer de la main de l’homme qui entraine la corruption et, dans un second temps, de réduire drastiquement le temps de séjour des camions dans l’enceinte portuaire.



Les avantages de la solution STTB



Ces précisions faites, l’assistance a eu droit à une présentation du système proposé par la STTB pour la gestion informatisée des entrées et sorties des camions au port de Cotonou. C’est Héribert Ahouandjinou, directeur technique de STTB qui s’est livré à cet exercice qui a permis aux transporteurs présents à la séance de s’informer sur les procédures nécessaires à l’obtention de la carte d’accès au port, sur les conditions de son utilisation, sur les démarches à effectuer au parc tampon et sur les avantages qu’offre ce projet de STTB. En termes d’avantages, on peut noter l’amélioration de la compétitivité du port, l’amélioration de la recette douanière, le désengorgement du port, la réduction maximale voire l’élimination des tracasseries policières.

Le brillant exposé du directeur technique a suscité des réactions. Mais dans l’ensemble, les transporteurs avouent être suffisamment informés de la solution de STTB et épousent d’ailleurs l’initiative. Ce qui les intéresse plutôt, c’est le coût de la prestation que leur propose STTB. Prenant la parole pour répondre à cette préoccupation capitale, Jimmy Lassissi Affouncho, PDG de STTB, a déclaré que le coût de la prestation s’élève à 10 000 FCFA, un montant convenu après de longs échanges avec les transporteurs le 23 août dernier.



10 000 FCFA ou 11 000 FCFA pour la prestation ?



Cependant, rectifie Martine Dossa, ministre de l’Economie maritime, le conseil des ministres est en train de proposer le prix de 11 000 FCFA TTC. Et pour cause, elle rappelle qu’avant l’arrivée de STTB, les transporteurs payaient 5 900 FCFA pour l’entrée au port. Si l’on doit ajouter à cela les 10 000 FCFA de la STTB aujourd’hui, cela donnerait un montant de 15 900 FCFA à payer par le transporteur. C’est donc pour alléger la charge au transporteur et permettre en même temps au port de continuer à engranger des ressources pour faire face à des dépenses, que la somme de 11 000 FCFA a été proposée, soit 9 000 FCFA à reverser à STTB et 2 000 FCFA à la direction générale du port.

Le nouveau prix ainsi révélé par Mme le ministre n’a pas rencontré l’assentiment des transporteurs qui affirment ne pas être en mesure de payer plus de 10 000 FCFA. C’est pourquoi ils ont demandé à Martine Dossa de transmettre cette doléance au chef de l’Etat. Pour les rassurer, Martine Dossa souligne à leur attention que ce prix n’est pas encore officiel et qu’une nouvelle rencontre sera organisée pour leur rendre compte de la décision qui aura été retenue.



Prince AKOGOU

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