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Après l’annonce des résultats par la Céna : La tension est montée à Cotonou

Publié le jeudi 2 mai 2019  |  Matin libre
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© aCotonou.com par DR
Les images de la violences à l`intérieur du pays lors du scrutin législatif de 2019
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Quelques heures après l’annonce des résultats du scrutin législatif du dimanche 28 avril dernier, la tension est montée d’un cran à Cotonou. En effet, hier mercredi 1er mai 2018, les forces de l’ordre ont encerclé le domicile de l’ancien président de la République du Bénin, Boni Yayi au quartier Cadjèhoun à Cotonou. Très tôt, les rumeurs de tentative d’arrestation de l’intéressé se sont répandues à travers le pays. C’est ainsi que les riverains et autres supporters de Boni Yayi se sont mobilisés pour empêcher tout accès à son domicile. Des leaders de l’opposition, notamment, l’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Soglo et son épouse Rosine Vieyra Soglo, l’ancien ministre de la culture et du Sport, Galiou Soglo, l’ancien ministre de la défense Candide Azannaï, se sont également portés sur les lieux. Un accueil chaleureux leur a été réservé par la population. Apparu sur le balcon de son domicile, Boni Yayi a lui aussi reçu les assurances du public : « Cela ne se passera pas ici, ils n’ont qu’à venir », leur a-t-il lancé. Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia est monté au créneau pour apporter un démenti. A l’en croire, il n’a jamais existé un projet d’arrestation du président Boni Yayi. « Il s’agit d’une fake news. Un projet d’arrestation de l’intéressé n’a jamais existé, contrairement à ce qui a été relayé », a-t-il déclaré. Selon ses propos, les policiers se sont déplacés pour arrêter un mouvement de foule non autorisé et initié par les leaders de l’opposition. Cependant les propos du ministre n’ont pas réussi à calmer les ardeurs. Les manifestants se sont ébranlés dans la ville de Cotonou. Les tirs de gaz lacrymogènes n’ont guère émoussé leurs ardeurs. Jet de pierre, incendie du showroom d’une entreprise de vente de véhicules, des véhicules stationnés dans la cour de la tour administrative, des stations-services de Cadjèhoun et de l’Etoile Rouge…, les manifestants détruisaient tout sur leur passage. Cotonou était en l’espace de quelques heures transformé en un champ de ruine. La ville était noire de fumée. Fifadji, Zogbo, Stade de l’amitié, zone portuaire ancien pont…, sont les quartiers envahis plus tard par les manifestants : « Qu’ils viennent chercher Yayi, s’ils le peuvent », scandaient-ils. Des usines d’égrenage de coton, ainsi que des habitations de dirigeants seraient également incendiées dans la partie septentrionale du pays.



Th. A.
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