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Fête du 1er mai à l’Onip/La Nation: De meilleures conditions de vie et de travail promises aux travailleurs

Publié le jeudi 2 mai 2019  |  La Nation
L’Office
© Autre presse par dr
L’Office national d’Imprimerie et de Presse (ONIP)
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Comme partout dans le monde, les travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) ont célébré le 1er mai. Cette journée dédiée aux travailleurs a été l’occasion pour le directeur général de promettre de meilleures conditions de vie et de travail aux agents après la présentation d’un chapelet de doléances par le secrétaire général du Syntra Onip.

C’est par des cris de ralliement syndicaux que le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l’Office national d’imprimerie et de presse (Onip) a planté le décor. « Camarades salut, salut camarades… », a lancé Désiré Gbodougbé qui rappelle le contexte dans lequel cette journée internationale dédiée aux travailleurs a été obtenue pour débattre des questions liées à leurs conditions de vie et de travail. « C’est le fruit de longues années de lutte soldée par la victoire des travailleurs », rappelle le secrétaire général. Il salue les efforts de la direction générale à l’endroit des travailleurs qui ont pu bénéficier déjà de pas mal d’avantages. Mais les travailleurs de l’Onip ne sont pas encore au bout de leurs doléances. Désiré Gbodougbé va étaler une série de préoccupations des travailleurs restée sans solution depuis quelque temps. Il évoque le besoin d’une visite médicale ou d’un médecin de travail pour les travailleurs dans le but d’améliorer leurs conditions de travail en fonction de l’évolution des capacités tout au long de leur carrière. Il fait part également de la nécessité d’installer des comités d’hygiène et de sécurité, obligatoire dans tout établissement employant au moins trente salariés. Désiré Gbodougbé a évoqué également le sujet relatif à la fusion de l’office avec l’Agence béninoise de presse (Abp) et le Fonds d’appui à la production audiovisuelle (Fapa) tout en invitant le directeur général à rassurer les travailleurs qui s’inquiètent de l’avenir de la maison. L’équipement de l’imprimerie par des machines numériques performantes et l’instauration de certaines primes et indemnités n’ont pas été occultés. Le directeur général par intérim, en prenant la parole, a souhaité en retour une bonne fête de travail aux agents tout en faisant siennes les doléances du secrétaire général. Pour Bertin Sowakoundé, il s’agit de revendications légitimes qui lui seront aussi bénéfiques puisqu'il est et demeure travailleur de la maison. Il promet les soumettre au Conseil d'administration tout en demandant aux travailleurs de redoubler d'ardeur pour plus de résultats.
« S'il faut augmenter le revenu, il faut produire assez », indique le directeur général qui promet donner les orientations nécessaires pour l'obtention de bons résultats. « Nous sommes capables de produire de la richesse et de la partager après », conclut-il, sur ce point. Sur la supposée fusion de l'office, le directeur général apporte les clarifications nécessaires pour rassurer les travailleurs. Il explique qu'il s'agit simplement d'un cabinet commis pour auditer la maison et savoir l'orientation à lui donner dans un milieu où le numérique prend le pas. « Même s'il faut en arriver là, il faut une étude pour voir si ces trois structures peuvent rester ensemble ou pas », confie-t-il.

Babylas ATINKPAHOUN (Stag)
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