Médias et paix : notre responsabilité

Publié le vendredi 3 mai 2019 | aCotonou.com

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M Charles Ligan, animateur de la ceremonie de rencontre multi-acteurs pour le renforcement de le renforcement de la protection des élevés contre les abus sexuels au Benin.
Cotonou,le 29 avril 2015. INFOSEC Cotonou. Le Cercle international pour la Promotion de la Création (CIPCRE) a initie un atelier d`echange pour faire connaitre et faire apprecie la charte de bonne pratiques pour la protection des élevés contre les abus sexuels en milieux scolaire.

En cette occasion de commémoration de la journée Internationale de la liberté de la presse_2019 je salue le professionnalisme de tous les confrères qui militent en faveur d’une presse libre et responsable. À toutes et à tous je souhaite une bonne journée de réflexion et d’action pour l’avènement d’un monde plus juste. Cette célébration intervient dans un contexte post-électoral marqué par la contestation sous des formes malheureuses qui engendrent la violence, la menace, la peur. Je voudrais nous inviter, professionnels des médias, à ne jamais salir notre profession en prêtant notre stylo, micro, caméra, appareil photo, etc. à la publication/diffusion d’informations fausses, incendiaires ou d’insurrection. Le professionnel des media ainsi que son a activité sont nobles et salutaires pour l’épanouissement et la paix sociale. Alors, ne manquons pas d’œuvrer pour la paix, la cohésion et la promotion des valeurs d’humanisme. Refusons d’accorder la parole à ceux qui nous prennent pour des transmetteurs de messages de haine, de violence et de mort. Refusons de faire l’apologie des discours d’insurrection. Refusons de diffuser des images (fixes ou mobiles) qui incitent à la haine, au mépris et au soulèvement. Refusons les subsides pour servir les foyers d’instabilité. L’argent, les cadeaux, les promesses finiront mais notre professionnalisme sera toujours récompensé. En pareilles circonstances, n’oublions jamais que L’ÉQUILIBRE est notre règle Nº1. Avant de diffuser la moindre information, nous devons la recouper et l’équilibrer en donnant la parole aux protagonistes de façon équilibrée, en accordant la même durée de parole, en sélectionnant les mêmes types d’images, en équilibrant les commentaires, en évitant les qualificatifs, en refusant les traitements de faveur. Notre dignité doit nous préoccuper. Le monde nous regarde, les filles et fils du Bénin nous attendent. N’engageons pas notre pays dans les couloirs de la mort. Osons dire NON à tous les vendeurs d’illusions qui veulent se servir sombrement de notre savoir-faire. Nous sommes des responsables. Nous ne sommes ni à gauche, ni à droite. Militons pour notre pays et ne vendons aucune image de violence aux médias étrangers qui en raffolent. N’oublions pas non plus qu’un bien mal acquis ne profite jamais. L’argent gagné sur la peur, la violence, les pleurs et grincements de dents ...ne peut procurer le bonheur à qui y travaille. Vive la liberté de la presse au service du développement, vive les professionnels des médias, PAIX pour notre pays, c’est notre RESPONSABILITÉ. Merci de l’attention.

Charles LIGAN, professionnel des médias, citoyen Béninois.

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