Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Gestion de la crise post-électorale : Yayi pourra-t-il sortir avant le 16 mai?

Publié le mercredi 8 mai 2019  |  Matin libre
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
Comment


Alors qu’il avait appelé à une résistance populaire afin d’empêcher « la nomination» et l’installation des députés de la 8ème législature, l’ancien président Yayi Boni est empêché de sortir de sa résidence depuis le 1 er mai dernier. Face au dispositif militaire entourant sa résidence de Cadjèhoun, beaucoup se demandent s’il est encore en mesure d’influencer les prochains évènements politiques.

La nouvelle législature pourrait être installée d’ici le 16 mai prochain. Plusieurs sources soutiennent qu’à cette date, les nouveaux députés prendront fonction. Or, l’ancien Chef de l’État jurait presque, il y a quelques jours, qu’il n’y aurait pas de nomination ni d’installation des 83 députés de la famille présidentielle. Il avait appelé le peuple à prendre ses responsabilités. Yayi Boni avait même déclaré que le gouvernement et ses complices passeraient sur son corps avant de réussir leur coup. Aujourd’hui, on s’interroge sur la capacité réelle de l’ancien locataire de la Marina à résister face à la force militaire envoyée dans son quartier. En effet, les militaires déployés autour du célèbre domicile ont pratiquement assiégé tout le quartier de Cadjehoun. L’entrée dudit domicile est minutieusement fouillée selon les indiscrétions. L’ancien Chef de l’État serait même interdit de sortir de son domicile au point qu’il a adressé une lettre au Chef de l’État du grand voisin de l’Est lui demandant de protéger sa famille et lui désormais en danger sous le régime de Patrice Talon. De nombreux observateurs ont souligné que les militaires ont été déployés pour étouffer les velléités de Yayi Boni et peut-être permettre d’installer manu militari les parlementaires élus lors d’un scrutin ayant enregistré plus de 70 % d’absents, le plus fort taux d’abstention du renouveau démocratique. En tout cas, on continue de s’interroger par rapport à ce dispositif militaire très visible à Cadjehoun. Yayi Boni, aujourd’hui tête de pont de l’opposition, a-t-il choisi délibérément de s’enfermer 24h/24 dans sa chambre? Peut-il sortir et jouir de son droit de circuler librement d’ici le 16 mai prochain ? Chacun se fera son opinion, sans doute, dans les prochains jours.



Mike MAHOUNA
Commentaires