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Candide Azannaï donne sa part de vérité sur les violences post-électorales

Publié le mercredi 8 mai 2019  |  BENIN WEB TV
Candide
© aCotonou.com par DR
Candide Azannaï, le président du parti Restaurer l’espoir (RE)
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Du mercredi 1er au 02 mai 2019, Cotonou a été le théâtre de violents affrontements entre forces de l’ordre et manifestants. Ces mouvements d’humeur ont été liés à une supposée tentative d’arrestation de Boni Yayi. Une version très tôt réfutée par les autorités sécuritaires qui ont expliqué la présence des policiers par le fait qu’une manifestation non autorisée serait en train d’être organisée. Candide Azannaï dans sa sortie médiatique de ce jour est revenu sur les faits en donnant sa part de vérité.

Les événements qui se sont déroulés à Cotonou, dans le quartier de l’ex chef d’Etat Boni Yayi ne relève pas de l’organisation du mouvement de la « Résistance ». C’est une précision apportée par Candide Azannaï qui a replacé les faits de ces deux jours dans leur contexte. Selon Candide Azannaï, l’image de vandalisme collée à l’opposition et à la « Résistance » n’est pas juste. « On parle de badauds et de vandalisme; ce n’est pas nous ça! », a-t-il contesté.

Selon les dires de l’ancien ministre délégué en charge de la défense, aucune manifestation n’était envisagée à Cadjehoun comme tente de le faire croire les autorités. A l’en croire, les leaders de l’opposition au moment des faits étaient tous en réunion chez Nicéphore Soglo, sauf Boni Yayi qui devrait les rejoindre après des soins. Les policiers se seraient donc fait remarquer au moment où l’ex chef d’Etat s’apprêtait à sortir. Informé de la situation, l’ancien président Nicéphore Soglo a suspendu la réunion en demandant que le groupe rejoigne le domicile de Boni Yayi.

Que s’est-il passé après leur arrivée?
Une fois sur les lieux, les leaders de l’opposition ont pu constater la forte présence des forces de l’ordre. Les populations qui se sont aussitôt mobilisées, avaient déjà pris d’assaut la ruelle de Boni Yayi.

A l’intérieur du bâtiment, les visiteurs de l’ancien président ne pouvaient plus convenablement respirer car les gaz lacrymogènes venaient en permanence dans leur direction. « …Et comme nous sommes des gens avertis, nous avons quitté les lieux », a-t-il confié Candide Azannaï. Par ailleurs, il a précisé que c’est après leur départ que les forces de l’ordre ont intensifié la répression, et que des civils non armés sont tombés sous leurs balles.
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