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Évaluation du scrutin du 28 avril 2019: « Les législatives n’ont pas été un match amical », selon l’he Jérémie Adomahou

Publié le vendredi 10 mai 2019  |  l'evenement precis
Législatives
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
Législatives du dimanche 28 Avril 2019 au Bénin avec une faible participation des inscrits
Cotonou, le 28 avril 2019. Élection législative pour élire les députés du 8 législature. La première élection organisée par le président Talon après son élection 2016.
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L’Honorable Jérémie Adomahou, membre du bureau politique du parti Union Progressiste, est l’un des 47 députés élus sur la liste de l’Union Progressiste (UP). Invité de la rubrique « Sous l’arbre à palabre » du quotidien L’Evénement Précis, ce jeudi 9 mai, il s’est prononcé sur le scrutin législatif du 28 avril dernier. A en croire ses propos, la légitimité de la 8ème législature n’est pas à remettre en cause du fait que non seulement, le choix des candidats a été fait par les partis eux-mêmes et les populations sont allées aux urnes pour choisir leurs représentants. « Le scrutin législatif a été dur. Il n’a rien d’un match amical et ce n’est pas le Président Patrice Talon qui a composé la liste de candidatures de l’Union Progressiste», a-t-il martelé tout en déplorant les actes de violence et de vandalisme observés à l’occasion de ces élections. Abordant la question de la constitution du bureau de l’Assemblée national dans les tout prochains jours, l’élu de la 12ème circonscription électorale a fait savoir qu’il n’y a que l’Union Progressiste qui puisse dégager le prochain président du parlement. « Nous ne sommes pas majoritaires pour rien. L’Union Progressiste va donner le président de l’Assemblée nationale. Tous les 47 députés del’UP sont valables pour être portés au perchoir. », a confié Jérémie Adomahou, ajoutant qu’il est évident qu’une opposition soit constituée face au pouvoir en place durant les quatre ans à venir. Sur la question des violences qui ont eu lieu dans le pays au lendemain du vote, le député Jérémie Adomahou s’est indigné du fait que des personnalités très respectées appellent le peuple à l’insurrection. « Les anciens présidents sont descendus très bas à travers leurs comportements. Aucune situation ne peut pousser un ancien chef de l’Etat à donner un ultimatum au chef de l’Etat en exercice ou à aller donner un mot d’ordre d’insurrection dans un lieu public, comme dans un marché », a-t-il regretté. Se prêtant aux questions des journalistes de L’Evénement Précis, Jérémie Adomahou a levé un coin de voile sur les défis de la 8ème législature. Pour lui, cette nouvelle législature doit poursuivre les réformes dans divers domaines, voter des lois pour accompagner l’Exécutif dans la réalisation des projets de développement et procéder à la relecture des lois qui font objet de critiques pertinentes.
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