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Mise en conformité et enregistrement des partis politiques : Deux régimes mal assimilés par des acteurs politiques

Publié le vendredi 17 mai 2019  |  La Nation
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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En vertu des dispositions de la loi n° 2018-23 portant Charte des partis politiques en République du Bénin, seuls l’Union progressiste et le Bloc républicain ont pu se présenter aux élections législatives du 28 avril dernier.

Le Bénin compte moins de partis politiques désormais. C’est à l’actif de la réforme du système partisan portée par les députés de la dernière législature. Mais l’enregistrement des partis et la mise en conformité de ceux existants n’ont pas été choses aisées, au regard des polémiques que ce processus a suscitées. Aux termes des articles 18 à 24 de la loi n°2018-23 portant Charte des partis politiques en République du Bénin, les partis politiques existants doivent se conformer à la nouvelle charte votée par la 7e législature. Mais les nouveaux partis créés après le vote de la loi ne sont pas astreints à la mise en conformité. C’est le cas de l’Union progressiste et du Bloc républicain nés de la fusion de plusieurs partis politiques, dans la perspective de la réforme du système partisan.
L’Union progressiste a pu tenir son congrès constitutif le samedi 1er décembre 2018 à Cotonou. Quant au Bloc républicain, il a été porté sur les fonts baptismaux au cours d’un congrès constitutif à Parakou, le samedi 8 décembre 2018. Ces deux partis, soutenant l'action du gouvernement n’avaient pas à se conformer à la Charte, parce que nouvellement créés suivant les nouvelles normes. Les députés Orden Alladatin de l’Up et Jean Michel Abimbola, coordonnateur du Br n’ont manqué de le marteler.
Créer de nouveaux partis politiques constitue donc un atout facilitant leur participation aux élections législatives du 28 avril dernier. L’on se rappelle, comme si c’était hier, les propos de Bruno Amoussou. « L’histoire nous enseigne que seuls les peuples qui ont décelé à temps les évolutions probables et qui, à chaque étape de leur parcours, ont trouvé les formes d’organisation sociale en mesure de relever les défis, ont réussi le pari de leur émancipation vers le bien-être, la paix et la sécurité. Le peuple béninois ne peut y faire exception. Aussi, voudrions-nous inscrire notre démarche, qui débute ce samedi 1er décembre 2018, dans ce processus qu’imposent les expériences vécues », avait-il dit.
A contrario, l’enregistrement des partis existants ne s’est pas passé sans accroc. L’Union sociale libérale, Restaurer l’Espoir, Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), ... Ces partis politiques qui se réclament de l’opposition n’ont pas pu se conformer à la Charte. Ils devraient satisfaire aux exigences des lois nouvelles pour l’obtention du précieux sésame que constitue le certificat de conformité indiqué par la Cour constitutionnelle. Les responsables de ces partis se désolent encore de n’avoir pas pris part au processus électoral et crient à l’exclusion.

Alexis Meton
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