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Criminalité faunique dans la sous région : La répression du trafic des espèces protégées s’intensifie

Publié le vendredi 24 mai 2019  |  Matin libre
Criminalité
© aCotonou.com par DR
Criminalité faunique au Bénin
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Les précautions sont de plus en plus renforcées pour sécuriser le patrimoine faunique menacé d’extinction. Plusieurs pays comme le Bénin travaillent dans ce sens. Cependant, d’autres nations n’ont pas encore aperçu la nécessité de sécuriser ce bien faunique très précieux. Ce qui sans doute fait que des trophées d’espèces protégées continuent d’alimenter ce commerce réprimé depuis plusieurs années. De sources proches des structures compétentes, les deux peaux de panthère saisies à Comè en février 2018 lors d’une transaction proviendraient d’un autre pays de la sous-région. Les trois pointes d’éléphants saisies à Cotonou venaient d’un autre pays. Ces arrestations qui sont à l’actif du gouvernement, ont été faites avec la collaboration technique du programme Appui à l’application des lois sur la Faune et la Flore au Bénin (Aalf-Bénin). A part le Bénin, le Burkina Faso a intercepté en décembre 2018, trois peaux de panthères et deux peaux de lions. Au Cameroun en mars 2019, il y a eu une saisie de deux tonnes d’écailles de pangolins et 300kg d’ivoires. Ces faits et chiffres de ces pays pris pour exemple, prouvent qu’il faut des actions régionales et accentuer la sensibilisation répressive pour la survie des félins, des éléphants et autres espèces intégralement et partiellement protégées. Les trafiquants qui ont été arrêtés en flagrant délit sur le territoire béninois sont traités suivant les dispositions prévues par la législation en vigueur au Bénin. Il s’agit surtout de la loi n°2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d’application. Il faut rappeler que l’article 153 de cette loi punit d’une amende de 100 000 à 500 000F et/ou d’un emprisonnement de 3 mois à 3 ans quiconque détient des animaux sauvages sans le permis requis ; fait circuler des trophées ou des dépouilles sans certificat d’origine ; commercialise la viande de chasse en dehors des cas permis ; abandonne une dépouille en dehors des cas de force majeure et s’approprie les trophées ou dépouilles d’animaux trouvés morts ou tués pour cause de légitime défense ou au cours de battues administratives. Cette loi met à la disposition de la justice l’arsenal nécessaire pour lui permettre de jouer sa partition afin d’accompagner comme cela se doit, la lutte contre la criminalité faunique. Et on remarque de plus en plus l’accompagnement du système judiciaire dans les décisions de justice à l’encontre des trafiquants des produits de faune.



Mike MAHOUNA
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