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les présumés fauteurs de troubles des 1er et 2 mai devant le juge demain

Publié le lundi 27 mai 2019  |  BENIN WEB TV
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© Autre presse par DR
Le palais de justice de Cotonou
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Une trentaine de jeunes comparaissent demain mardi 28 mai 2019. Ils ont été interpellés, présentés au procureur puis déposés à la prison pour avoir participé au soulèvement populaire observé à Cotonou les mercredi 1er et jeudi 2 mai 2019. Ils vont se défendre devant les juges du 2è cabinet du tribunal de première instance de Cotonou avec l’assistance de leur conseil.
Ils sont plus de trente à être déposés à la maison d’arrêt de Cotonou. Ils, ce sont les jeunes présumés fauteurs de troubles interpellés suite aux événements de Cadjèhoun. Certains ont été pris directement après avoir quitté les soins médicaux. Parce qu’ils sont victimes soit des balles des militaires soit de gaz lacrymogène des agents de la police républicaine. Ceux-là, à l’exception de Dénis Djossou, le jeune homme dont une main a été amputée, vivent depuis lors les réalités de la prison civile de Cotonou. Comme le disent certains proches du dossier, ils sont en flagrant délit et pourraient être jugés sur la base des éléments existentiels.

Les autres, très proches de l’opposition et actifs sur les réseaux sociaux, ont été « enlevés », pour employer le terme des forces de la résistance, par les hommes armés. Ils ont été écoutés puis jetés en prison en attendant le verdict du juge. Les sources proches du tribunal renseignent que deux cas de figure peuvent s’observer demain à l’audience. Soit, le juge constate que certains sont innocents et ordonne leur libération. Les autres seront, dans ce cas, condamnés pour trouble à l’ordre public. Le second cas qui pourrait se présenter est que le juge décide de proroger le mandat de dépôt et reporte par conséquent, l’audience à une date ultérieure.

Militarisation probable du tribunal demain

Il faut dire que plusieurs responsables d’étudiants sont parmi les inculpés. Pour marquer leur solidarité à leurs camarades, les étudiants ont lancé des appels à mobilisation pour soutenir, ne serait-ce que de façon morale, les mis en cause. Dans ces circonstances et pour éviter d’éventuels débordements, le parquet prend toutes les dispositions sécuritaires. Peut-être que la police républicaine a déjà reçu des instructions dans ce sens pour filtrer l’entrée au tribunal de Cotonou.
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