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Division au sein de la mouvance : Les dessous de la crise chez Yayi
Publié le vendredi 8 novembre 2013   |  sonangnon.org


Ouverture
© AFP par SEYLLOU
Ouverture de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA
Jeudi 24 octobre 2013. Dakar. Plusieurs chefs d`Etats sont arrivés à Dakar où ils prendront part à la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d`Etat et de Gouvernement de l`UEMOA et au sommet extraordinaire de la CEDEAO.Photo : Boni Yayi, président du BENIN


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Au fur et à mesure que l’on s’approche de 2016, la crise au sein des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) semble atteindre son paroxysme. Plusieurs raisons sont à la base de ce séisme dans l’entourage du Président Yayi Boni... La mouvance est au bord de l’implosion. C’est ce qu’on est tenté d’affirmer à voir l’évolution de la situation dans la famille-Fcbe (Forces cauris pour un Bénin émergent). Lentement mais sûrement, le bloc autour du Président Yayi Boni est en train de s’effriter à un peu plus de deux ans de la prochaine élection présidentielle. Selon les informations, beaucoup de choses se passeront dans les jours à venir, avec à la clé, l’éclatement des groupes parlementaires de la mouvance à l’Assemblée nationale et sur le terrain politique. Qu’est-ce qui peut expliquer une telle situation dans une mouvance dont le chef (le Président Yayi) est constamment sur tous les fronts ? La guerre de positionnement sur les listes-Fcbe aux prochaines élections législatives de 2015 est tout d’abord le germe de la division au sein de la majorité présidentielle. En effet, selon certaines indiscrétions, des proches du Chef de l’Etat, tapis dans l’ombre au palais de la République, nourrissent l’ambition d’être députés à la septième législature. L’objectif est de se mettre à l’abri d’éventuelles représailles du prochain Pouvoir en cas d’échec de la révision opportune de la Constitution du 11 décembre 1990. Actuellement, sur dans les milieux Fcbe, ces politiciens font la pluie et le beau temps et dament le pion à plusieurs députés de la majorité présidentielle. Ce bouleversement se sentira plus beaucoup dans les 5ème, 6ème , 8ème , 19ème et 20ème circonscriptions électorales en 2015. En réaction, plusieurs parlementaires actuels de la mouvance, voyant leur sort scellé malgré leur soutien indéfectible au gouvernement, veulent prendre très tôt leur destin en main, c’est-à-dire leur autonomie, avant qu’il ne soit trop tard. Ainsi, des députés, pas des moindres, peignent en noir le bilan du régime en place. C’est le cas des Honorables Zéphirin Kindjanhoundé et consorts.
Révision de
la Constitution

Pourquoi cette volonté du Pouvoir en place de renouveler sa famille politique à la prochaine législature ? La configuration actuelle du Parlement ne donne pas de garantie au régime Yayi pour une quelconque révision de la Constitution du 11 décembre 1990. La plupart des députés actuels qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité présidentielle ne sont pas prêts accompagner le gouvernement dans cette aventure. Pour contourner la difficulté, il faut alors envoyer à l’Assemblée nationale en 2015 des députés de la mouvance favorables à la modification de la loi fondamentale, afin de permettre au Président Yayi Boni de s’éterniser au Pouvoir. Ceci vient accroître les nombreuses frustrations dans le rang des partisans du régime de la Refondation. Pour ce faire, le Chef de l’Etat est souvent accusé dans les coulisses de vouloir privilégier les uns au détriment des autres dans la répartition des retombées du Pouvoir conquis. Dès lors, c’est une sorte de guerre ouverte au sein de la mouvance. Dans tous les cas, c’est le projet de révision de la Constitution qui bat de l’aile, puisqu’à un cas de la fin de son mandat, il n’est pas évident que le Président Yayi Boni ait les marges de manœuvres pour maîtriser la prochaine mouvance en raison du caractère changeant des hommes politiques béninois.

Jules Yaovi Maouss

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