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Azannaï au sujet de la main tendue du chef de l’Etat : « (…) c’est une corde qu’il tend »

Publié le mardi 28 mai 2019  |  Matin libre
La
© aCotonou.com par Didier Kpassassi et Didier Assogba
La présidente fondatrice de la Renaissance du Bénin, Rosine Soglo et le président d’honneur Nicéphore Soglo font une sortie médiatique et réaffirment leur paternité sur la Rb
Cotonou, le 18 mai 2018. Lors de cette sortie, Ils ont reçu pour l’occasion, le soutien de nombreuses personnalités politiques notamment : Philippe Noudjènoumè, Basile Ahossi, Léonce Houngbadji, Candide Azanaï, Joseph Tamègon, Maxime Houédjissin
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Le président du parti Restaurer l’espoir Candide Azannaï a animé une conférence de presse hier, lundi 27 mai 2019, au siège de son parti à Cotonou. Cette fois-ci, il s’est prononcé sur le discours du chef de l’Etat à la nation, plus précisément sur la main tendue annoncée par de ce dernier à l’endroit de l’opposition, tout en revenant sur les manifestations post-électorales funestes de Cadjèhoun, les 1er et 2 mai dernier.



« Militarisation de la démocratie et utilisation criminelle des armes létales contre les populations civiles par le pouvoir de la rupture: Plus jamais ça ». C’est en effet autour de ce thème, que le président du parti Restaurer l’espoir (Re), a une fois encore extériorisé ce qu’il pense de la sortie médiatique de Patrice Talon, du 20 mai dernier. Pour l’homme, point question de croire à une supposée main tendue du président de la république. Il n’y a même pas de main qui soit tendue, mais plutôt de poing et de corde ; tendus, fait-il savoir. « Nous avons déjà compris l’homme qui dirige ce pays. En aucun moment, le président Talon n’a jamais été dans une logique de consensus, de dialogue et de préservation de la démocratie. Car, en février 2019, où les pourparlers ont commencé sur le certificat de conformité, tout le monde a vu qu’il avait tendu son poing pour donner des coups à l’opposition. Cette fois-ci, c’est une corde qu’il tend. Mais écoutez, c’est pour pendre l’opposition et nous n’accepterons jamais cette corde », insiste l’ancien Ministre de la défense sous le premier gouvernement de Patrice Talon. Constamment à propos du même discours, Candide Azannaï dans ses dires, a un sérieux problème avec la manière dont le chef de l’Etat a félicité les hommes en uniforme. Lesquels hommes à en croire l’opposant, n’ont pas hésité avant de dégainer sur des populations à mains nues, à Cadjèhoun et à Kandi les 1er et 2 mai 2019, causant ainsi des morts dans le rang de ces dernières. A l’entendre, ce satisfecit et cette fierté du chantre de la rupture et du nouveau départ à l’endroit de ces flics montrent clairement que le commanditaire premier de ces tueries est connu et que ces évènements étaient juste du trompe-l’œil, pour que le forcing pour l’installation du nouveau parlement se fasse sans écueils. Toujours selon Candide Azannaï, le deuxième responsable de cette ‘’barbarie militaire’’ n’est quelqu’un d’autre que le Ministre de l’intérieur Sacca Lafia car, il croit dur comme fer que son intervention sur un média international pour confirmer et justifier l’utilisation d’armes létales sur les manifestants est déjà un aveu dont il ne peut se soustraire. Le conférencier pour finir, n’a pas manqué de rappeler le rôle des nouveaux députés, dans cette situation. En l’écoutant, ils ne sont que des receleurs, à défaut d’être aussi des commanditaires. « Il n’y a pas de voleur sans receleur. Ceux pour qui ces tueries ont été perpétrées sont des receleurs à l’Assemblée nationale », s’indigne-t-il. Aussi, n’a-t-il pas oublié de rappeler la nécessité d’une enquête internationale, quant à ces évènements pour que chaque responsabilité selon lui, soit située.



Janvier GBEDO (Stag)
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