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La Nation N° 5860 du 8/11/2013

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Violences faites aux femmes et aux filles : Cotonou abrite la 3e conférence des organes de sécurité d’Afrique
Publié le vendredi 8 novembre 2013   |  La Nation


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© Autre presse par DR
Les violences faites aux femmes


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Les 13 et 14 novembre prochains, le Bénin abritera la 3e Assemblée générale des organes de sécurité d’Afrique sur les violences faites aux femmes et aux filles. A la faveur d’une conférence de presse animée hier à l’Ecole nationale de Police à Cotonou, le directeur général adjoint de la Police nationale, Nazaire Hounnonkpè, assisté de quelques hauts gradés de l’institution a éclairé sur cette rencontre internationale.

Par Alain ALLABI

Le directeur général adjoint de la Police nationale, Nazaire Hounnonkpè, déclare que les violences à l’égard des femmes et des filles constituent une menace pour la paix et la sécurité. Dès lors, indique-t-il, la police en particulier et les Forces de sécurité publique en général ne sauraient rester en marge de la lutte contre ce fléau.
La 3e conférence sur le rôle des organes de sécurité d’Afrique qui s’ouvre à cet effet le 13 novembre prochain est un creuset pour les organes de sécurité publique de réfléchir sur les moyens de lutte pour éradiquer définitivement ce phénomène. Portant sur le thème «Approche intégrée de prise en charge des femmes et filles victimes de violence : rôle des organes de sécurité», la 3e conférence regroupera 500 personnes.
Outre les acteurs de sécurité d’Afrique, les représentants des ministères de la Santé, de la Famille, de la Justice, les ONG et les institutions internationales y prendront part.
Par rapport au cadre juridique desdites violences, le magistrat Armel Azodogbèhou, indique que le Bénin dispose d’une loi. Celle-ci a le mérite, selon lui, de faire des clarifications conceptuelles mais ne précise pas les peines encourues par les auteurs de violences faites aux femmes. Pour punir, ajoute-t-il, la loi renvoie au droit commun.
La directrice de l’Office central de protection des mineurs, de la Famille et de la lutte contre la traite des êtres humains, Innocentia Apovo Monteiro, rassure que la lutte contre ce fléau se mène très bien. Les violences faites aux femmes, précise-t-elle, revêtent diverses formes : physiques, économiques, sexuelles. Elle dit attendre beaucoup de cette conférence pour aller plus loin dans sa mission.
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