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Le MBDH dénonce la poursuite de la restriction des libertés de Boni YAYI

Publié le mardi 11 juin 2019  |  La Nouvelle Tribune
L’école
© aCotonou.com par Didier ASSOGBA
L’école de formation des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) lancée par le président d`honneur du Parti l`ancien président de la république le docteur Thomas Boni Yayi
Abomey Calavi le samedi 26 Mai 2018. Les FCBE lancent leur école politique
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Le Mouvement Béninois pour la Défense des Droits Humains (MBDH) s’est réuni en milieu de semaine écoulée pour analyser l’évolution de la situation des droits humains au Bénin au lendemain des élections législatives du 28 Avril 2019.
Dans un communiqué signé du président, Nathaniel H. KITTI, le MBDH constate, entre autre, l’aggravation de la restriction des libertés de l’ancien chef de l’Etat Boni Yayi, la poursuite de la détention provisoire de certains militants des partis politiques arrêtés pendant la période électorale, le détournement de procédure par la justice dans la poursuite des manifestants arrêtés les 1er et 2 mai 2019 à Cotonou. Il a aussi constaté l’interdiction faite par le ministre de la justice aux autorités judiciaires, de remettre les dépouilles mortelles des victimes des manifestations des 1er et 2 Mai 2019 à Cotonou et le silence de la Cour Constitutionnelle face aux violations graves des droits humains.
Le MBDH rappelle au gouvernement ses obligations constitutionnelles
Alors, le MBDH «dénonce la poursuite de la restriction des libertés à l’ancien chef de l’Etat Boni YAYI». Il rappelle au gouvernement ses obligations constitutionnelles contenues dans son article 8 «la personne humaine est sacrée et inviolable. L’Etat à l’obligation absolue de la respecter et de la protéger… ». Il fait aussi référence à l’article 15 qui stipule que «tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l’intégrité de sa personne » de même que l’article 18 « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des sévices ou traitements cruels, inhumains ou dégradants… » et l’article 20 « Le domicile est inviolable ». Ainsi, Le MBDH rappelle aux autorités judiciaires béninoises les dispositions de l’article 7 de la charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui fait partie intégrante de la constitution du Bénin «toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue. Ce droit comprend…le droit d’être jugé dans un délai raisonnable par une juridiction impartiale. ».

Le MBDH inquiet

Par ailleurs, le MBDH estime que la tournure que prend la procédure de poursuite des manifestants des 1er et 2 mai dernier inquiète à plus d’un titre. Il se demande «si elle n’a pas pour but non seulement de transformer les victimes en coupables et d’innocenter ces derniers mais aussi d’engager la persécution des membres de l’opposition». Pour cela, il demande aux autorités judiciaires de se conformer aux dispositions de la constitution en ses articles 125 et 126.
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